Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin breton en septembre 2011

Si vous avez raté le retour des vacances...

Ca sent l’automne...


Un nouveau venu dans la serre
Avec de la musique, les boutures s’enracineront mieux !


Jeudi 1er

J’ai l’air malin ! J’ai reçu ce soir un message qui me signale que le soi-disant Aster ericoides serait en fait une annuelle : l’Erigeron annuus (vergerette annuelle). C’était trop beau. Bon c’est joli quand même mais c’est une annuelle et les annuelles c’est pas mon truc… Grrr… Pour l’instant je les laisse dans le coin du potager et je vais bien voir la suite des évènements !
Peu de jardinage aujourd’hui (compost-suite et un peu de nettoyage) car j’ai été obligé de m’absenter. Ce qui n’est pas plus mal car il a fait très chaud. Et comme vous savez : pour moi, coup de chaud = coup de mou !

Tous les ans à la même époque,
pour rentrer dans le jardin à cet endroit, il vaut mieux être Mimie Mathy que Joakim Noah !

Vendredi 2

Ouf… les deux tas de compost sont vides !
Le jardin devant la maison est pratiquement nettoyé entièrement.
Mais j’ai passé beaucoup de temps à placer les nouveaux éléments de décoration. On a rapporté d’Alsace une chaise (donnée chez Emmaüs) dont j’ai enlevé le fond pour mettre une plaque de contreplaqué d’extérieur. Et depuis 2 jours je la recouvre d’un produit de protection du bois. Aujourd’hui j’y ai planté des succulentes. Elle remplace la chaise faite en 2008 qui était complètement déglinguée. Elle a été placée à un autre endroit.


3 zoziaux sous l’Albizzia


un Shadok



Celui-là ne mangera pas les salades...
mais s’il pouvait tondre la pelouse !

Samedi 3

Le jardin devant la maison est impeccable (il y aura toutefois des modifications et des plantations à faire à l’automne).
Plantation de 4 Salvia patens ‘Guanajuato’ devant la porte-fenêtre de la maison. Difficile de ne pas les voir ! Ce sont des semis réussis (ne pas rire…) du printemps. Les plants étaient restés dans la serre tout l’été. Je ne pense pas qu’ils fleurissent cette année, plutôt l’an prochain.
On a fait une commande par internet... mais top secret ! Vous en saurez plus mardi soir... Suspense !
20ème tonte du gazon

Dimanche 4

Du nettoyage… Curieux non ?
Mais j’ai passé beaucoup de temps à faire quelque chose. Mais je ne vous en dirai pas plus sinon que cela a un rapport avec la commande d’internet qui arrivera mardi matin. Quoi ? N’insistez pas… vous le saurez mardi soir… Promis.

Lundi 5

Plantation du Dahlia rapporté d’Alsace. Il a très bien survécu dans sa boîte en carton mais n’a fait aucune fleur. Elles arrivent.
Il y a deux ans j’avais réparé un canard en ferraille. En fait je l’ai bourré de béton car les pattes rouillées commençaient à partir dans tous les sens. Deux ans plus tard, une deuxième opération s’avérait plus qu’urgente. Bourrage de ciment (pas intérêt de le prendre sur les doigts de pieds s’il tombe !) et vernis anti-rouille… Le malade se porte bien : demain dernière couche de vernis.
J’ai horreur de passer trois heures pour faire quelque chose quand j’ai prévu ¼ h. C’est pourtant ce qui s’est passé aujourd’hui quand j’ai fini de remettre en état… Aïe, j’ai failli le dire ! Patience… la commande arrive demain matin.

Mardi 6

Exceptionnellement je n’attends pas ce soir pour dévoiler le mystère car je sais que vous n’y tenez plus…
Depuis 2 jours je préparais l’arrivée de 2 petites poulettes. Il fallait donc retaper le poulailler et son enclos :
- vérifier que les raccords de grillage sont hermétiques (au besoin rajout de quelques liens),
- vérifier le sol (un peu de ciment pour boucher les trous qui pourraient être de futurs passages de bestioles) et les planches du poulailler.
- Nettoyage complet
- Produit de protection du bois sur la partie extérieure du poulailler
- Paille sur le sol, abreuvoir et mangeoire remplis à ras bord.
Le poulailler et l’enclos doivent être un véritable bunker sinon renard, chien, belette, rat… se régalent. On a tout eu : voir l’article sur le site..

Elles sont donc arrivées ce matin comme prévu : « Javotte » la nègre-soie blanche et « Anastasie » la Bantam de Pékin couleur porcelaine.
Sitôt arrivées, sitôt mises dans l’enclos. Petit incident : j’avais laissé l’enclos ouvert cette nuit si bien que lorsque les poulettes ont été libérées, on s’est aperçu qu’un crétin de chat du quartier était dans l’enclos. Il a donc fallu faire sortir cet imbécile (car s’en est un) sans effrayer les nouvelles pensionnaires.
Elles resteront plusieurs jours sans sortir dans le jardin car avec un QI de poule il faut un minimum de temps pour enregistrer où se trouvent le gîte et le couvert et donc rentrer le soir bien au chaud toutes seules. Je deviens expert en psychologie de poules !
Bon, maintenant il va falloir les garder et éviter les déboires des premières années ! Cette fois se sont des poules de luxe… et les poules de luxe c’est pas donné !

Javotte (la Nègre-soie blanche) et Anastasie (La Bantam de Pékin grise)

Depuis quelques années ON (voyez ce que je veux dire ?) souhaitait une cabane dans le jardin. Jusque là je faisais un peu beaucoup de résistance ! Et puis en juin j’ai nettoyé un coin de plate-bande. En fait, j’ai fait du nettoyage par le vide. Et ON m’a redit : « j’y verrai bien une cabane ! ». Et là je me suis dit après mûres réflexions (faut pas céder trop vite !) : « Après tout pourquoi pas ? ».
Oui, mais quoi ? Pas une cabane qui fait trop cabane (tout en faisant un peu cabane…) et surtout pas abri de jardin.

Et puis, on a visité « le jardin des Songes » en Alsace cet été. Coup de foudre ! C’est ça. Super : ON… est d’accord avec moi. Regardez le diaporama et vous comprendrez. En fait ce sera un lieu où l’on vient s’asseoir pour méditer, pour fumer une petite clope, boire un petit coup s’il fait trop chaud, bouquiner… En théorie parce que dans le jardin les coins pour s’asseoir ne manquent pas mais on ne prend jamais le temps d’y faire la pause.
Bref, depuis un mois on y réfléchit. Tout est prêt dans ma tête. Y’a plus qu’a…

Sauf que la place n’est pas totalement libre car au beau milieu il y a un rosier que j’aimerais déplacer (c’est pas trop le moment !), c’est ‘Raubritter’.

’Raubritter’ est en plein milieu !


Si je vous dis tout ça aujourd’hui c’est parce que cet après-midi, j’ai re-nettoyé le coin en taillant encore un peu plus un Cognassier du Japon et un Viburnum. Il reste à supprimer un des deux Lonicera fragrantissima. Il est possible que j’en garde un qui serait à l’arrière de la « cabane » et qui nous isolerait car cette plate-bande longe la rue.
Début des travaux dès que le jardin est remis en état.
Une petite heure de broyage pour ne pas perdre la main. Le broyat recouvre justement le coin de la future « cabane ».

Les deux poulettes passent leur première nuit ici. Elles étaient dans l’enclos. Quel cirque pour les faire rentrer dans le poulailler ! Il faut absolument qu’elles prennent l’habitude de rentrer dans le poulailler, à l’abri, la nuit.
Difficile de se tromper : on a bien retrouvé la Bretagne !

Mercredi 7

Nettoyage (suite). Je passe d’un coin à un autre en commençant par les plates-bandes qui en ont le plus besoin. C’est sûr qu’un été caniculaire (quelle horreur !) ça donne moins de mauvaises herbes ! En tout cas c’est vert... très vert... bref, le vert que j’aime !

Et le canard était toujours vivant !!!

Jeudi 8


Du nettoyage… pour varier les plaisirs ! Sous la pluie qui n’a pas arrêté de la journée. Pas des trombes d’eau mais un petit crachin breton qui mouille tout de même. Et comme je jardine à genoux, couché, assis… vous imaginez l’état du bonhomme en fin d’après-midi !
Il faut que je vous raconte un petit incident qui s’est produit en fin de journée. A une condition : que vous gardiez ça pour vous et que vous ne le racontiez pas partout.
Avant de rentrer, je vais dans l’enclos des poulettes et je les fais rentrer, par la petite trappe, dans le poulailler. Pas de problème… sauf que le loquet qui ferme l’enclos est retombé et je me suis retrouvé comme un idiot emprisonné dans l’enclos ! Il m’a fallu plus de 10 minutes pour arriver à casser une petite branche de bambou en passant mes gros doigts dans les petits trous du grillage et ensuite relever le loquet avec quelques difficultés.
Ce fut un grand moment de solitude où j’ai tout de même eu l’impression de friser le ridicule ! Mais fallait-il que j’ameute le quartier en criant « Au secours, je suis enfermé dans le poulailler ! ».
Et vous rigolez ? Grrrr….

Vendredi 9

J’aime beaucoup les ancolies mais je déteste leur feuillage qui, après la floraison, devient blanchâtre car systématiquement attaqué par l’oïdium. Je rase au moins 3 fois les touffes entre juin et septembre. Et comme il y en a partout, en ce moment le tas de compost est alimenté de feuilles d’ancolies. Je continue donc à remettre un peu d’ordre dans le jardin.
Plantation de 2 gros plants de chysanthème - "marguerites d’automne" - (un jaune et un rouille) pour donner un peu de couleur car en ce moment les floraisons brillent par leur absence (quelques sternbergia lutea, Aster, Anémones du Japon… le début des colchiques…)
21ème tonte du gazon.

Samedi 10


Atelier de bouturage dans le jardin. Toujours aussi convivial. C’est le 2ème de l’année. A renouveler l’an prochain…


Il reste maintenant à s’en occuper !!!


Dimanche 11

J’ai attaqué le nettoyage de la plate-bande du fond du jardin, mais cette fois vers le haut du terrain.
Connaissez-vous le « Gros thym » ? Moi, absolument pas jusqu’à hier. C’est une plante que l’on m’a apportée hier pour la séance de bouturage. En regardant le feuillage (très joli), je lui trouvais un petit air de déjà vu. Un feuillage de Lamiacées c’est sûr, mais la plante me semblait familière… Direction internet pour en savoir un peu plus : bingo, c’est un Plectranthus amboinicus de la famille des… Lamiacées. Alain, t’es un bon ! Ouais, soyons honnête (et modeste), je n’ai pas grand mérite car on a déjà un Plectranthus (le [P. argentatus rapporté d’Irlande il y a 2 ans). Le P. amboinicus n’a rien à voir avec le thym (attention aux noms fantaisistes, il n’en existe qu’un : le nom botanique en latin… mais faut-il le rappeler ?). C’est une plante aromatique… gélive (Pour en savoir plus). Etant gélive et puisque l’on est en septembre, elle a été mise dans un plus gros pot et restera dans la serre jusqu’au printemps. Son feuillage est persistant donc c’est intéressant.

Plectranthus amboinicus
ou "Gros thym"


Ce matin on m’a donné un plant de Myrrhis odorata : une ombellifère de mi-ombre et terrain frais plus connue sous le nom de Cerfeuil musqué. Il y a déjà un plant dans le jardin mais un deuxième ne sera pas de trop car son feuillage est très joli. Tant que le jardin n’est pas nettoyé, je n’ai pas envie de planter. D’abord du vide ! Le plant de Myrrhis est donc transplanté dans un pot. On verra un peu plus tard.

Lundi 12

Tout le fond du jardin est nettoyé… Ca avance doucement mais surement !

Le 18 avril dernier, j’avais été obligé de raser au niveau du sol, la clématite ‘Luther Burbank’ qui s’apprêtait à fleurir. Une désolation car la maladie des clématites a des effets spectaculaires : en quelques heures, la plante est toute flétrie. Cardiaque, abstenez-vous ! Et aujourd’hui ? Regardez la photo !

Moralité : quand une clématite a un gros coup de mou, ne paniquez pas. Je vous ai donné la recette.

Mardi 13

Le potager (ou plutôt ce qui sert de potager !) est pratiquement nettoyé.
- Quoi ? Un après-midi pour remettre en état à peine 100 m² ?
- Ben oui… mais en fait je passe tout mon temps à désherber les allées empierrées. Entre les mauvaises herbes – notamment l’oxalis – et les plants d’ancolie il y a de quoi faire. Et puis zut, si vous trouvez que je ne suis pas assez performant, venez me donner un coup de main… Non mais ! Tiens, on ne vous entend plus !
Lâcher de poulettes. Après deux heures, elles avaient osé franchir un petit mètre hors de l’enclos ! Pas du genre téméraire les poulettes ! J’ai soudain entendu « cocotter » très fort (le cri de la poulette affolée, je connais bien). Arrivé au pas de course, j’ai pu constater qu’une bestiole se trouvait dans l’enclos mais pas eu le temps de bien voir ce que c’était. Certainement un chat. L’enclos a été refermé illico. La liberté pour Javotte et Anastasie, ce sera pour une autre fois !

Mercredi 14

Entre l’imprimante qui n’imprime plus et Internet qu’on n’a plus pour plusieurs jours… ras le bol ! Et pour cracher toute ma haine de l’informatique, je vais me venger en fin de journée sur les mauvaises herbes. Dans cet état d’extrême contrariété, j’ai des envies meurtrières et je deviendrais très vite le « Dexter* des herbes folles » ! Après un massacre des indésirables – mauvaises herbes, ce n’est plus tendance ! - je suis un peu calmé.

* serial killer d’une série TV américaine.

Le potager est terminé ainsi que la plate-bande qui le borde.
Quand pourrai-je mettre en ligne mes comptes-rendus ? Quand la Live-box sera décidée ! Grrrr !!!

Jeudi 15

Nouveau lâcher de poulettes. Je rêve ! Elles sont restées dans l’enclos ! Même pas « le nez à la porte » !!!
Impossible de résoudre à la fois mes problèmes d’informatique et jardiner. J’ai toutefois réussi à récupérer Internet sur le portable donc je vais pouvoir mettre ma prose des derniers jours en ligne.
J’arrive tout de même à trouver le temps de tondre la pelouse ( 22ème tonte). Il va falloir la scarifier assez vite maintenant. Certainement la semaine prochaine.
Les coings malades (moniliose) tombent. Pour une fois ils ne sont pas mis au compost : ils iront à la déchetterie.
Depuis peu je ferme la serre pour la nuit, car si les journées sont belles et chaudes, les nuits sont fraîches. Le thermomètre maxi-mini indique une température minimum voisinant les 5°C.

Lundi 19

Samedi dernier, impossible de rater les « Botaniques de Ploemeur » (tout près de Lorient). Incontournable… Et ce qui est exceptionnel (ce doit être la première fois), c’est que le budget qu’on s’était fixé n’a pas été dépassé ! Deviendrait-on raisonnables ?
Et pourtant, les plantes achetées ne manquent pas d’intérêt. Je n’ai pu m’en occuper qu’aujourd’hui.
- Tulbaghia violacea. Une plante exceptionnelle. Elle est plantée près du plant acheté l’an dernier.
- Epimedium leptorrhyzum. Floraison blanc-rosé originale.
- Dryopteris sieboldii. Une fougère superbe.
Ces deux plantes sont mises dans un coin du potager en attente car elles iront à l’ombre, très certainement près de la cabane.

Dryopteris sieboldii


- Thalictrum rochebrunianum. Un brouillard de petites fleurs violettes à cÅ“ur orange. Egalement placé en attente. Pour l’instant je nettoie… on verra après pour les plantations.
- Adromischus maculatus. Une succulente originale mais très frileuse. Pour le moment elle est dans la serre mais il est bien possible qu’elle passe l’hiver dans la maison.

Adromischus maculatus


- Panicum virgatum ‘Heavy Metal’. Une graminée glauque et raide très jolie. Je pense lui trouver un coin demain.
- Muhlenbergia dumosa. Une autre graminée. Mais celle-ci est franchement étonnante avec son feuillage très fin. Une rareté. Elle est mise dans un godet plus grand et placée dans une plate-bande. On verra plus tard s’il faut la garder en pot ou la mettre en pleine terre.

Muhlenbergia dumosa

Pas mal non ? En tout cas, pas mécontents…

Il est temps de scarifier la pelouse. Quand doit-on scarifier ? C’est simple : quand le gazon pousse, donc vers avril-mai (pas trop tard à cause de la possible sécheresse) et en septembre (pas trop tard à cause du froid). Je commence par les deux endroits où la pelouse est toujours la moins belle : devant la maison et dans la descente au sous-sol. Je ressème un peu de gazon… un peu d’engrais et un bon arrosage.
Et un peu de nettoyage d’une plate-bande pour terminer la journée.
Nouveau lâcher de poulettes : elles doivent se plaire dans l’enclos car elles n’en sortent pas ! Ce sont les deux poules les plus trouillardes qui puissent exister. Des poules mouillées ! Demain, je les vire dehors manu-militari.

Mardi 20

Scarification d’une 2ème partie de la pelouse. On ne peut pas dire que ce soit une tâche particulièrement enthousiasmante à faire. C’est la raison pour laquelle je la fais en 4 fois. Mais c’est vrai que lorsqu‘on loue un scarificateur, on est bien obligé de le faire dans la journée, et souvent au pas de course pour le rendre dans les temps !
Nettoyage suite : la plate-bande où les Anémones du Japon prolifèrent et se fichent de moi. Une trentaine de plants ont pris la direction du compost. Certains commençaient à encercler dangereusement un petit Acer japonais. Pendant des années, je me désespérais de ne pas en avoir. Depuis qu’il y en a, je me désespère de les voir tout coloniser…

Premiers instants de liberté...
Découverte du jardin...


Petit problème : l’ abruti de chat d’un voisin ne se contente plus de venir se servir à manger au sous-sol dans la gamelle de ’La Glu’, maintenant il tourne autour des poules. Je pense demain m’équiper du jet d’eau en jardinant... voyez ce que je veux dire !

Mercredi 21

Scarification d’une 3ème partie. En fait je passe beaucoup de temps car scarifier, c’est bien, mais il faut ensuite balayer (incroyable les tonnes de cochonneries que ça enlève !), puis tondre et ensuite semer aux endroits dénudés, étendre un peu de terreau (basique à 2 francs 6 sous) et enfin arroser. Demain je termine.
Plantation de la graminée Panicum virgatum ‘Heavy metal’. Elle est plantée en prolongement du carré de graminées (voir dessin). C’est l’occasion, auparavant, de nettoyer ce coin de jardin. Et j’y passe du temps !
C’est l’histoire d’un rosier miraculé ‘Yves Piaget’…
Il a été acheté il y a environ 15 ans. Il fleurissait correctement. Un parfum… et des fleurs bien pleines superbes. Mais il a fallu le déplacer pour mettre une arche. Catastrophe ! Il y a 2 ou 3 ans, je me suis résigné à l’arracher. Mais un an plus tard une petite tige est sortie de terre ! A peine croyable ! Un rosier qui ne veut pas mourir mérite un minimum de respect. Il a donc été remis en pot puis replanté à un autre endroit. Et cette année il refleurit et il est enfin beau… Pas belle mon histoire ?
Rosier 'Yves Piaget'

Découverte, aujourd’hui, de quelques plants de Salvia patens ’Alba’. Elles sont issues de graines envoyées par un membre du forum passionné de sauges et semées par mes petites mains. Pas peu fier le gars ! Qui a dit que j’étais nul en semis ? Moi ? Ah bon !

Jeudi 22

Scarification du dernier morceau de pelouse. Une bonne corvée terminée…
Nettoyage d’un des trottoirs. Il était temps car les valérianes ont eu la bonne (?) idée de grainer si bien que le trottoir était devenu une pépinière de milliers de petits plants. Encore une corvée de plus… mais ce n’est pas fini, loin de là.

Vendredi 23

C’est l’automne ! Ne faites pas cette tête, on n’a jamais été aussi proche du printemps prochain ! Quant à moi, aucun regret car l’été n’est certainement pas ma saison préférée. Je lui préfère, et de loin, l’automne. Moins de floraisons, moins de chaleur (cette année... pas sûr) et des feuillages qui vont bientôt virer au jaune, à l’orange, au rouge.
Mais la 1ère journée d’automne a été ici une journée d’été ! D’ailleurs la terre aurait besoin de quelques bonnes averses.
Nettoyage de deux coins du jardin. Je commence à en voir le bout.
Petite anecdote à classer dans la rubrique « je n’ai pas peur du ridicule » :
Nouveau lâcher des poulettes. Hier, elles ont péniblement franchi un mètre hors de l’enclos mais aujourd’hui, elles ont été aperçues au beau milieu du jardin sur le coup de 16 h 30. Mais vers 18 h… disparues et après plusieurs tentatives pour les retrouver, voyant la nuit approcher (et toujours pas de poulettes !), je trouve la solution imparable : arroser au jet d’eau les arbustes pour les déloger si elles sont planquées sous l’un d’entre eux. Aucun résultat… et puis grâce à mon ouïe fine j’entends un bruit qui commence à être familier : le caquètement curieux d’Anastasie (la grise). Problème : le bruit vient d’assez loin… du jardin voisin ! Un petit tour à l’extérieur en passant par le champ voisin et j’aperçois les deux évadées en cavale qui se baladent dans le jardin d’à côté. Comme le voisin n’est pas souvent là (heureusement car il a un clébard complètement barjot), il ne reste qu’une chose à faire : prendre un escabeau, passer le grillage, grimper dans le mimosa et redescendre. Rappelez-vous, la dernière fois que je suis rentré dans ce jardin, c’était de la même façon, pour récupérer les parapluies !!!
Oui, mais comment attraper ces foutues bestioles ? Car moi je ne vole pas (les graines, elles s’en fichent et j’ai beau faire « cot… cot…cot ») et au bout d’un quart d’heure survient l’idée géniale : une épuisette ! Il faut une épuisette. Et vite car la nuit tombe…Mise à contribution d’un autre voisin qui m’en prête une. Et en deux minutes, les cocottes sont dans la boîte et dans l’enclos. Ce qui est bien c’est qu’elles sont toujours collées l’une à l’autre si bien que j’ai pu les prendre toutes les deux en même temps.
Et bien sûr nouvelle escalade périlleuse par-dessus le grillage pour rentrer.
Une plaisanterie qui aura durée ¾ h tout de même.
Conclusion : il y a intérêt à les surveiller de près et je vais aller demain acheter une épuisette grand format.
Question : pourquoi ont-elles volé par-dessus la haie ? Je vois une explication très probable : le crétin de chat a dû encore les effrayer mais ce qui me surprend, c’est que je n’ai rien entendu. Or j’étais dans le jardin une bonne partie de l’après-midi.
Bref, je ne m’ennuie pas !

Dimanche 25


Un autre bout de trottoir est nettoyé. Il faut dire que l’on est gâtés de ce côté ! (sans compter qu’on y trouve une batterie de boîtes aux lettres et des poteaux de téléphone… Regardez le dessin… on comprend pourquoi je peste contre ces m² supplémentaires à nettoyer).


Changement des parapluies dans le potager. Les autres avaient pris une couleur vaguement grise pas très heureuse.

Nettoyage de quelques coins du jardin… les derniers. On va pouvoir passer à d’autres choses (avant de recommencer !).
J’ai fait le tour du jardin pour noter :
- les coins à réaménager et les « trous » à compléter
- les plantes à supprimer (notamment un Eleagnus et un lilas qui sont là depuis la nuit des temps – ou presque – et que je ne supporte plus)
- les plantes à déplacer (souvent à cause d’une mauvaise exposition).
Il va falloir également faire la liste des plantes en attente (plantes achetées ou boutures réussies).
Il faudra ensuite réfléchir aux modifications à apporter.

Lundi 26

Fait chaud !!! donc pas courageux le gars. Et par conséquent, un peu de nettoyage pour se donner bonne conscience, mais le cÅ“ur n’y est pas… les jambes non plus !
La clématite ‘Etoile violette’ qui recouvrait un trépied est défleurie. Elle est rasée à 20 cm. Elle devenait gênante pour les plantes avoisinantes. De l’air !
Divine surprise : après la Salvia patens ‘Alba’, découverte de la Salvia patens ‘Chilcombe’ (semée au printemps et repiquée mi-juillet). Elle a un coloris superbe. Merci à la personne qui m’a envoyé les graines.

Mardi 27

Même état de décrépitude avancée. Mou le gars… Mou, mais pas bête : il restait un dernier endroit à nettoyer… l’allée d’helxine. Or elle est à l’ombre à partir de 16 h. Super ! J’ai donc passé deux petites heures à plat-ventre entre la haie de clôture et les pommiers en espalier à enlever du gazon dans cette allée qui fait environ 60 cm sur 7 ou 8 m. J’étais bien, loin du monde…
Le jardin est remis en état. Il m’aura fallu tout de même un mois !

Mercredi 28

Il fait chaud, alors forcément Pépère jardine habillé légèrement. Si bien que le Pépère il sent le rhume qui va lui tomber sur le nez (c’est vrai que c’est souvent là que ça tombe !) et il n’est pas bien courageux. Donc c’est le minimum…
- Le rosier ‘Raubritter’ (qui se trouve juste à l’endroit où la cabane doit être montée) est retaillé une nouvelle fois mais pour le coup il ne dépasse plus les 50 cm alors qu’il dépassait largement 1,50 m. Le seul moyen pour le sauver.
- Par ces temps de chaleur (tardive), l’idéal est de travailler à l’ombre. Je me suis bien amusé à découper ces poules dans des ardoises avec la scie sauteuse. On s’amuse comme on peut. Un poulailler 3 étoiles… à tel point qu’à part l’escapade de l’autre soir, Javotte et Anastasie ne veulent pas en sortir. En face de la sortie « La Glu » est couchée sur le tas compost. Elle les attend pour faire connaissance et bavasser un peu mais elle n’a pas de succès. Amusant à observer.

On s’amuse comme on peut !

jeudi 29

Le rhume est bien là et Pépère est « raplapla ». Dans ce cas le problème est de trouver une occupation peu fatigante mais utile. On ne va pas non plus jouer la feignasse tout de même. Je mets donc de l’ordre dans la serre (enlever les pots de boutures ratées, nettoyer les tablettes, enlever les bacs de semis qui ne servent plus, arroser…). Il va falloir faire du vide car les potées de plantes gélives rentreront dans quelques semaines.
Je ne suis pas le seul à ne pas trop apprécier la chaleur actuelle : deux Acers japonais ont leur feuillage grillé. Je ne vois pas d’autre raison.
J’aime bien cette période jusqu’à mi- novembre mais en septembre il y a une chose que je déteste dans le jardin : ce sont ces araignées qui tissent leur toile en travers des allées. Il y en a partout et bien entendu je ne manque pas de m’en prendre une de temps en temps en pleine figure. Heureusement ce ne sont pas les araignées noires des maisons !
Le gazon semé il y a quelques jours a levé partout. Il manque juste un peu de pluie... la semaine prochaine ? J’aimerais bien car si on n’a pas eu de vrai printemps ni de vrai été, on pourrait bien passer à côté d’un véritable automne avec ses feuillages somptueux. Ce qui serait bien embêtant sachant que j’ai organisé un week-end de visites de jardins début novembre. Ca m’inquiète !

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