Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en avril 2013

Lundi 1er

Il fait chaud !!! Poisson d’avril !


Tronçonner c’est bien, mais ensuite il faut récupérer les petites branches pour le broyeur et les plus grosses pour la cheminée, et c’est ainsi que l’on occupe une bonne partie de la journée. Et il faudra continuer dans les jours à venir car le Morus kagayamae n’est pas complètement taillé. A côté le Prunus padus demande un peu de nettoyage, ne serait-ce que pour supprimer les branches qui touchent les fils de téléphone avant qu’il n’y ait de la friture sur la ligne !
Le broyat a été mis en couche de 10 cm au fond d’une plate-bande entre les arbustes. Hormis les tailles des rosiers, rien ne va à la déchetterie.
Peut-être vous souvenez-vous que dans le jardin il y a une porte bleue (très certainement une porte qui devait se trouver dans une église). J’y tiens beaucoup : elle a donc été poncée et recouverte d’huile de lin. Demain je la badigeonnerai de bouillie bordelaise.

Mardi 2

C’est simple : j’ai passé presque tout mon temps à élaguer le Morus kagayamae et le Prunus padus (j’ai joué les alpinistes avec à la main une tronçonneuse… même pas peur !). Après la floraison du Prunus, je vais le tailler en transparence. J’ai commencé à couper les petites branches des 2 arbres pour les passer demain dans le broyeur. C’est pénible à faire et long… mais le résultat vaut le coup car recouvrir la terre de plusieurs centimètres de mulch est payant.

La porte bleue a été pulvérisée de bouillie bordelaise. Petit problème : l’huile de lin mise hier empêche la bouillie bordelaise de pénétrer dans le bois et de teindre la porte. Il faudra revoir ça dans un mois. J’aurais certainement dû mettre l’huile de lin après la bouillie bordelaise.


Mercredi 3

Vous avez suivi depuis quelques années la chronique d’une mort annoncée. Cette fois il est bien mort ! Je parle du pommier en espalier victime d’un chancre. Tous les ans il perdait tout ou partie d’un de ses 4 troncs. Quelle variété ? Je ne sais plus et à vrai dire je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de le savoir car il a dû donner 2 pommes. Par an ? Non, depuis sa plantation il y a plus de 25 ans. Aujourd’hui, il ne reste qu’un petit bout de tronc qui pourra servir de support à une potée. Il va enfin être utile à quelque chose !


La semaine dernière, achat d’un sac de 25 kg de corne broyée (au prix de 29,19 €… c’est autre chose qu’en petit conditionnement). J’ai commencé à en mettre aux clématites, certains rosiers et vivaces, bref aux plantes qui ont besoin d’un petit coup de pouce.
Et bien entendu, broyage d’une partie des petites branches du Morus et du Prunus. Ce sera fait en plusieurs fois car au bout d’une heure je fatigue !

Jeudi 4

Le Litobiosol est un amendement obtenu par fermentation aérobie d’un mélange de litières végétales et animales. Pour en savoir plus. La nouvelle association « Balades et jardins » avait organisé une commande groupée de Litobiosol (prix plus intéressants) et donc on a acheté 10 sacs de 20 kg. 5 sacs ont été utilisés pour une partie de la pelouse. Les 5 autres sacs serviront dans les plates-bandes au pied des plantes ou lors de futures plantations.
La pelouse est enfin tondue. C’est la 2ème tonte. Avec le temps froid actuel, elle ne pousse pas beaucoup.

Il manque des tiges


La structure en osier dans le potager vieillit assez mal car des tiges sont mortes (endroit assez sec et manque de profondeur de terre).


tiges à récupérer

Quand je l’avais réalisée, il restait quelques tiges et je les avais plantées dans un autre coin du jardin car je ne savais pas trop quoi en faire. Sur ces branches poussent des tiges qui vont servir à essayer de réparer la structure. J’ai donc commencé à retricoter pour combler les vides. On verra bien.


Vendredi 5

Ca m’énerve : les gens sont toujours en train de se plaindre à cause du temps. Ben oui, il ne fait pas chaud, je dirais même que le temps est vraiment pourri et rien ne pousse. Mais bon, pour un mois de décembre, faut pas trop se plaindre et ce soir dans la cheminée le pommier tronçonné il y a quelques jours a fait une bonne flambée. Bref, ça sent Noël !!!

Hé Pépé, on n’est pas en décembre mais en avril ! De toute façon nous, on est peut-être nunuches mais on a des plumes et ça protège !!!


C’est une blague ? Dégoûté…
Impossible de mettre le nez dehors (mourir congelé en avril ça doit être horrible), j’ai donc continué à broyer le Prunus padus après avoir affuté les lames du broyeur (faut s’occuper comme on peut !).
J’avais un achat à faire en ville et j’en ai profité pour faire un tour dans un magasin voisin et j’y découvre des clématites à 2,39 €. A ce prix on peut tenter le coup car on ne perd pas grand-chose. J’en ai donc acheté trois. Leurs noms ? Aïe… La première est une clématite alpina sans plus de précision, mais d’après l’étiquette elle semblerait être bleue. Bon, on ne dira rien. Mais pour les deux autres, ça se corse ! Pour l’une, l’étiquette montre une clématite blanche. Hum… intéressant. Son nom ? « So many White flowers » !!! Ouf, mes connaissances en anglais me permettent de comprendre que les fleurs sont « white », donc blanches. Mais me prendrait-on pour un demeuré incapable de reconnaître la couleur blanche ? Quant à la dernière, je vois une fleur bleue, mais n’étant pas bien sûr de savoir reconnaître la couleur bleue, je demande confirmation et je lis « So many pale blue flowers ». Et en plus je comprends même qu’elle est bleu pâle ! (mes anciens profs d’anglais peuvent être – pour une fois – fiers de moi !)… Bref, si je peux être rassuré quant à mes connaissances en matière de couleurs, je n’en saurais pas plus quant à leurs noms ! Mais c’est vrai que pour 2,39 €, si on veut en plus savoir le nom !!!
Par ce temps pourri et glacial, même les libellules souffrent. J’en ai trouvé une dans le jardin qui a perdu ses ailes. « Pôv tit’ bête »â€¦ Je suis tout attendri et elle passe une bonne heure sur le billard. Avec de fines branches d’osier vivant coupées sur la structure réparée hier, je lui redonne une nouvelle vie. Elle est ensuite badigeonnée d’huile de lin et demain elle retrouvera le jardin. Je suis assez content de moi mais j’ai peut-être raté ma vocation de vétérinaire.

Libellule à l’agonie


Libellule convalescente

Samedi 6

Je n’en crois pas mes yeux : aujourd’hui il a fait un temps superbe et pour un peu on se croirait en avril ! D’où une certaine envie de jardiner que je n’avais pas connue depuis bien longtemps.
Les narcisses sont en fin de floraison et je commence à couper les fleurs. Je déteste… le jardin tout jaune semble devenir terne. Ce qui est faux car d’autres floraisons apparaissent, mais tous les ans, quand il faut couper les narcisses (pas le feuillage malheureux !), j’ai une impression de vide.

-  la structure d’osier est terminée. Au pied je répands une bonne couche de compost. J’espère que les brins vont maintenant s’enraciner. En tout cas, l’arrosage a été copieux.


- un des trous du compost est vidé. Comme d’habitude, le compost est répandu en surface dans les plates-bandes.



- Sur le toit de la serre, un nouveau petit bonhomme a fait son apparition. Kamikaze, le gars…


- Semis de persil (du ‘Géant d’Italie’ bien sûr). Les graines ont été achetées hier et mises 24 h dans un verre d’eau. Le semis a été fait dans le carré de persil de l’an dernier entre les plants restants. Vous connaissez la grandeur du potager (4 – 5 m²) donc quelques salades, quelques oignons et quelques fraisiers et c’est terminé ! Mon problème, c’est de tout faire pour gagner de la place. Qui a dit « et de réussir les légumes » ? Attention, j’ai les noms !
- désherbage et quelques mètres de bordures de gazon remises en état.
En fait, une journée sympa sous le soleil et sans « doudoune »â€¦ un miracle !

Libellule heureuse...

Dimanche 7

On a pu croire… on a pu imaginer… on a pu rêver hier que le printemps était enfin là. Aujourd’hui les pendules sont remises à l’heure et la doudoune ressortie, car si le temps permet de jardiner, il ne fait bien chaud : les tongs et le bermuda, ce sera pour plus tard !
On annonce du mauvais temps et notamment de la pluie pour ce soir (ouf, il n’a pas plu depuis 2 jours, ça sent la sécheresse !). Donc, par précaution, autant avancer… et c’est ce que je fais : nettoyage toute la journée et je refais une bonne longueur de bordures de pelouse.
Découverte d’un arbuste en fleurs. Grâce au forum, je retrouve son nom : c’est une Spirée prunifolia ‘Pleniflora’. Elle a été achetée et plantée en décembre dernier. Superbe mais son allure un peu du style « folledingue » me fait penser qu’elle doit être taillée assez sévèrement après la floraison pour avoir un port plus compact.

Spirée prunifolia ‘Pleniflora’
Une nouveauté dans le jardin : l’Epimédium ’Star Cloud’
Pour l’admirer, il faut faire du quatre pattes !

Lundi 8

Jardinage entre les averses… mais il fait moins froid, c’est déjà ça.
Taille d’un cassissier et d’un groseillier. Je me demande si ces deux là ne vont pas disparaître car le rendement est nul. Qui a dit : « Ce n’est pas un scoop ! » ?

Nettoyage du « jardin noir ». Il manque de plantes mais, remis en état, ce soir il a de l’’allure. J’y ai enfin planté l’Anthriscus ‘Ravenswing’ au très beau feuillage couleur chocolat. Une amie-jardinière m’a dit dernièrement que cette plante, elle refuserait de la donner à son pire ennemi tellement c’est une peste. Psssttt… jalouse très certainement ! (mais ce qui m’inquiète un peu c’est que sur un ancien forum, une jardinière franc-comtoise avait tenu un peu les mêmes propos).

Une fois nettoyé, le résultat n’est pas trop moche.
Au fond, le jardin noir qui manque encore de plantes. Patience...


Taille de la clématite armandii qui sert de toile de fond au « jardin noir ». Il était temps car elle avait déjà fait de nouvelles pousses. J’ai un peu tardé mais tant pis car je veux la maîtriser et il faut qu’elle se garnisse du pied au lieu de partir à 2 ou 3 m de haut et retomber chez le voisin.
Après le « jardin noir », suite du nettoyage de la plate-bande qui est en prolongement et qui borde la clôture du fond du jardin.
2 dahlias avaient été déterrés à l’automne. Au moins pour une bonne raison : ils étaient mal placés. Je n’aime pas beaucoup les dahlias, mais je ne déteste pas ceux qui ont des fleurs simples ou des fleurs en forme de pompons. Mais ils ne doivent pas, en plus, dépasser 1 m. L’un a une fleur simple jaune et un feuillage pourpre, l’autre est un pompon blanc. Les tubercules ont été plantés dans des pots et mis en serre. Ils iront en pleine terre en mai.
J’ai enlevé le voile d’hivernage au pied du Melianthus major qui est assez beau pour cette époque. Les vieilles tiges ont été coupées et il reste une touffe de beau feuillage d’une quarantaine de centimètres. Il y a une dizaine d’années il y avait un superbe Melianthus, mais qui a dépéri. Depuis, je n’arrive pas à en avoir un beau : ils végètent. Cette année le plant semble mieux parti. A voir…

Mardi 9

Décidément il ne manquait plus que lui : le vent ! Pluie et vent, ici c’est l’automne…
Pendant les averses, fin du broyage des branches du Prunus et du Morus… Ouf.
Entre deux averses, plantation de deux clématites (l’alpina dans le Camellia ‘Cinnamon Cindy’ et la bleue dans le rosier ‘Félicia’). Pour la blanche, on attendra demain car mes devoirs de grand-père passent avant tout et il ne fait pas assez beau pour que Gaspard vienne me donner un coup de main !

Mercredi 10

Aujourd’hui, on tient le pompon : de la pluie toute la journée ! On frise le ras le bol…
La colère gronde chez les jardiniers...


Principale occupation de la journée : « shadocker ».
Je signale pour les ignares que « Shadocker » est un tout nouveau verbe qui signifie pomper, principalement de l’eau et principalement dans une rigole à l’entrée d’un sous-sol pour éviter une catastrophe. Rien de drôle là-dedans !
J’ai passé mes nerfs avec ma scie pour couper en petits tronçons les grosses branches du Morus et du Prunus. Ils iront dans la cheminée un jour ou l’autre mais à ce train-là ça ne devrait pas tarder. Je n’ai pas terminé mais j’en viendrai bien à bout.
Départ demain pour St Jean de Beauregard... vous en saurez plus lundi ou mardi.

Lundi 15

Retour d’un week-end à la « fête des plantes vivaces de Saint-Jean de Beauregard » dans la région parisienne.
Il est difficile d’évoquer ce week-end sans parler des circonstances qui nous ont amenés à cette célèbre fête des plantes. Je ne souhaite pas entrer dans les détails (vous savez lire entre les lignes, je m’en suis aperçu !) mais un minimum s’impose.
On disait depuis un certain temps que l’on aimerait bien aller à la fête des plantes de Saint-Jean de Beauregard. Il y a toujours des oreilles qui traînent… la preuve :
A l’automne dernier, lorsque ma situation était délicate au sein d’une association dont j’ai oublié le nom, j’ai eu la surprise d’être soutenu par un nombre impressionnant de personnes, alors que je ne demandais rien et pour me remercier du travail accompli ces dernières années, on a eu, notamment, comme cadeau un week-end à Saint-Jean de Beauregard : deux nuits dans un gîte (et pas n’importe lequel !), entrées pour deux journées à la fête des plantes et des sous pour acheter des plantes. Les copains et copines nous ont vraiment fait un beau cadeau et c’est le moins que l’on puisse dire. Ces personnes se sont bien sûr retrouvées dans la nouvelle association ‘Balades et jardins’.
Petite anecdote : au bout de 5 minutes de discussion avec la propriétaire du gîte, je me suis aperçu qu’elle est une amie d’une personne (que je n’ai pas encore rencontrée) avec laquelle je corresponds au sujet de visites de jardins, cette même personne est membre de notre association !!! Le monde de l’horticulture est petit !
Et la fête des plantes ?

Environ 200 exposants : il fallait bien les deux jours pour tout voir (en tout cas ce qui nous intéressait). Ben oui, regarder et choisir des plantes c’est bien, mais on n’est pas des sauvages tout de même. Faut bien papoter avec les pépiniéristes. Il y a eu la rencontre avec quelques-uns que je connaissais de réputation mais aussi avec ceux qui sont de vieilles connaissances, notamment Dominique (de la Roche Saint-Louis), Nelly de la pépinière Campanule, les jeunes de la pépinière « Vert-tige »â€¦ et bien sûr Maurice (Monsieur Viburnum). Quel bonheur de le retrouver et mon petit doigt me dit que l’on est appelés à se revoir dans un avenir prochain. Car, mine de rien, j’ai « bossé » aussi pour l’association. Le comble : je suis revenu avec une adhésion supplémentaire !!! Mais on n’a pas papoté qu’avec les pépiniéristes ! (il y a les membres du forum que je souhaitais rencontrer et puis d’autres personnes que je ne connaissais que par mails…). Et tout ça demande du temps… ça tombait bien car on en avait devant nous !

Maurice avec Marie-Claude venue du Cotentin
Un jour, nous irons visiter le jardin de Marie-Claude. Rendez-vous a été pris !!!
Remise des prix.


A propos de temps, il faut tout de même aussi parler du ciel. Ben, il est tombé en morceaux. Disons que l’on a eu la bonne idée de venir chaussés de bottes. Une confirmation : la pluie n’existe pas qu’en Bretagne ! Du champ servant de parking, peu de voitures ont dû sortir sans l’aide de bras courageux et même de tracteurs !
Bref, les horaires d’ouverture étaient 10 h-18 h. Nous, on a fait 10 h-19 h le vendredi et le samedi.
Petite fausse note : la conférence de Hugues Peuvergne que nous nous réjouissions d’écouter : il n’a fait que répondre à des questions. Déception…

Visite guidée du potager
C’est sûr, ce n’est pas la meilleure période ! Pourtant la visite ne manquait pas d’intérêt.


Et les plantes achetées ?
Retour coffre plein à ras bord !!!
Je voulais surtout des arbustes et principalement des arbustes « bouche-trou ». Je suis un peu fatigué des vivaces car cela demande du travail et vu mon âge avancé et qui avance à grands pas, il y a des moments où je me dis que mettre des petits arbustes simplifierait grandement ma vie de jardinier. C’est la raison pour laquelle j’ai beaucoup fermé les yeux devant les stands de vivaces pour ne pas les voir. Mais sans doute pas assez car on est revenus avec :
- Sedum telephium ’Twinkling Star’.
- Mathiasella bupleuroides
- Sedum palmeri
- Lathyrus vernus
- Anemone nemorosa ‘Frühlingspest’
- Carex oshimensis ‘Ever Gold’
- Epimedium zushanense

A propos d’Epimedium, pour être très franc, il m’a fallu une volonté que je ne me soupçonnais pas d’avoir pour résister. Voir et revoir le stand de Thierry Delabroye avec tous ses épimédiums fut une véritable torture ! Par contre, on a acheté livre de Cedric Basset sur cette plante.
J’espérais trouver des feuillages « noirs », mais de ce côté-là ce fut la déception.
Pour les arbustes :
- Lonicera gracilipes
- Philadelphus ‘Manteau d’hermine’
- Campylotropis macrocarpa
- Hydrangea serrata ‘Fuji-no-taki’
- Nandina domestica ‘Orihime’
- Rhodotypos scandens

Et venant tout droit de chez Maurice :
- Viburnum farreri ‘Fioretta’
- Viburnum x bodnantense ‘Dawn’
- Philadelphus ‘Etoile des Neiges’
- Deutzia calycosa
- Syringa persica ‘Alba’

Impressionnant non ? Merci aux copains et copines. Promis, je prendrai soin de toutes ces plantes dont certaines sont pour moi des découvertes. Je vous en parlerai un peu plus au fur et à mesure des plantations.
Et maintenant ? Au programme, une belle prise de tête pour placer aux bons endroits toutes ces plantes. Les neurones vont chauffer !
Arrivé en milieu d’après-midi, à peine descendu de voiture, le travail commence… par le plus facile.
Planter c’est bien mais cela nécessite parfois un petit nettoyage de l’endroit où l’on veut mettre une plante. C’est pourquoi je passe beaucoup de temps et cela explique que seules deux plantes apportées de Saint-Jean ont été mises en terre : le sedum palmeri et l’Epimedium zushanense (une merveille achetée à la pépinière « Vert-tige », une pépinière bretonne impressionnante par ses plantes rares. On y trouve toujours des trésors. Je vous la recommande).
Dans la serre récupération de l’Helxine jaune (3 pots). Elle est plantée à mi-ombre au milieu d’heuchères près de la cabane.


Et pendant que Monsieur et Madame vont faire les beaux et dilapident leur patrimoine, nous... on pond...
6 oeufs au retour et ce soir Oeufs à la coque au menu. Le pied !
Alors ? Qu’est-ce qu’on dit à ses nunuches favorites ?


Mardi 16

Faut pas rêver : après deux jours de soleil, fallait bien une journée pourrie. De la pluie pour changer. Ce qui ne m’arrange pas du tout car je voulais tondre absolument (demain, il y a ici un atelier bouturage et je ne voudrais pas que le jardin fasse trop négligé. La pelouse tondue et le jardin prend un tout autre aspect). Bref, impossible de sortir.
Je me contente de faire une potée d’helxine dans laquelle sont plantées des marguerites en ferraille.

Mercredi 17

Pendant le week-end la pelouse s’est refait une belle santé. Elle me semblait maigrichonne cet hiver, elle me semble presque belle actuellement. Il était donc temps de tondre (pas question que l’on puisse penser que le « prof » de bouturage ne soit pas capable d’avoir une pelouse correcte. On met sa fierté où l’on peut !). C’est la 3ème tonte de l’année.
Temps superbe pour l’atelier bouturage.
12 élèves (11 sérieuses et un sérieux) et un après-midi sympa. J’aime beaucoup ces rencontres studieuses mais qui en plus permettent aux personnes de mieux se connaître. Travailler n’empêche pas la convivialité et la bonne humeur.





Après l’effort, le réconfort autour de petits gâteaux et de quelques boissons. Il a fait beau : un petit verre de cidre ne fait pas de mal !

J’ai eu droit à quelques petits « cadeaux », notamment des plants de tomate cerise ‘Cocktail Clémentine’ (d’une fidèle lectrice du forum), des Meconopsis cambrica etc. Sympa non ?

Jeudi 18

Jardinage non-stop… ça use ! Un peu crevé l’Pépé ce soir…
Parti pour planter, en réalité, j’ai surtout fait du nettoyage dans certains coins de plates-bandes. Je déteste planter dans un endroit qui n’est pas net donc mettre une plante parfois nécessite une heure ou plus de nettoyage ! Mais j’ai tout de même :- bouturé un Fuchsia grimpant (une personne m’avait apporté, hier, des rameaux). Pourquoi pas faire grimper un Fuchsia sur les croisillons de la cabane ?
planté
- la clématite blanche achetée à 2,39 € la semaine dernière. Elle poussera (si elle veut bien !) dans le Viburnum x burwoodii à l’entrée de la cabane.
- un Plectranthus argentatus dans un gros pot avec l’Artemise ‘Little Mice’. Du gris avec du gris…
- des petits plants de Meconopsis cambrica à mi-ombre près de la cabane. Ce sont des petits plants qui m’ont été donnés hier. Quelques floraisons jaunes dans ce coin à mi-ombre devraient apporter un peu de couleur.
- deux plants de Tolmiea menziesii qui végétaient dans la serre. Ils commençaient à manquer d’air !
- un Lathyrus vernus (floraison violette). Difficile de lui trouver la bonne place mais à force de faire chauffer les neurones, je pense avoir trouvé un endroit qui devrait lui convenir.
- un Carex oshimensis ‘Evergold’ dans un pot. Placé dans la cabane près du Millium effusum également jaune, il éclaire cet endroit à mi-ombre.
Lors d’une visite d’un jardin l’an dernier, la jardinière m’avait donné un petit plant d’acer d’une vingtaine de centimètres (un semis). Il a bien démarré. Il a donc été planté dans un pot plus grand. Pas de précipitation… A propos d’Acers, il y en a deux qui m’inquiètent et je pense même qu’ils sont morts. J’adore les Acers, beaucoup moins la verticilliose et j’avoue que j’en ai un peu marre de devoir les remplacer. Je me suis donc calmé.
Une grosse graminée (un Eragrostis) me semblait bizarre. Je suis allé voir de plus près et j’ai bien fait car au pied il y avait une bonne vingtaine de gros vers blancs qui cassaient gentiment la croûte. Le plant est arraché, des petits éclats ont été récupérés et ils seront replantés demain dans un pot. En réalité, la touffe était en piteux état et passera bientôt dans le compost. Quant aux vers, les nunuches se sont jetées dessus !



Ce soir, festin royal ! De bons gros vers blancs bien dodus, croqués tout crus. Ca nous change des graines de blé. Et sentir ces bestioles glisser toutes vivantes dans le gosier, c’est jouissif ! Vous devriez essayer, c’est plein de vitamines ! Sur ce coup-là, Pépé a assuré. On lui fera peut-être quelques Å“ufs supplémentaires. Les Å“ufs à la coque il adore.

Vendredi 19

Plantation de l’Anemone nemorosa ‘Frühlingspest’ à mi-ombre près de la cabane. J’ai toujours du mal à réussir cette plante. Sans doute n’ai-je jamais trouvé le bon endroit.
Je vous disais hier que lorsque j’avais des plantes à mettre en place, je passais plus de temps à nettoyer qu’à planter (plantation d’une vivace = nettoyage de 10 m² !). Aujourd’hui pour mettre en place 3 vivaces dans une plate-bande, j’ai commencé par nettoyer pendant presque deux heures. C’est un endroit où la couleur dominante est le gris (Artémise ‘Powis Castle’, Melianthus majour, Helichrysum…). Ont donc été ajoutés le Sedum telephium ‘Twinkling Star’, une centaurée montana blanche (elle m’a été donnée, je la cherchais depuis des années) et la Mathiasella bupleuroides (une merveille qui a eu un prix à St Jean, mais fleurira-t-elle ? En lisant une remarque sur le forum, j’ai des inquiétudes).

Mathiasella bupleuroides
la fleur a une vague ressemblance avec celle de l’hellébore corsicus


Toutes les vivaces rapportées de St Jean sont plantées, il ne reste plus que les arbustes. Après une semaine, ils commencent à avoir soif donc ils ont droit à un « bain de pied » dans un seau d’eau pendant 10 bonnes minutes. Les plantations auront lieu, après mûres réflexions, la semaine prochaine. Pas de précipitation !
On doit s’absenter pour le week-end et donc partir en fin d’après-midi. Dans ce cas, j’évite de faire sortir les poules du poulailler. Ce qui ne leur plaît pas évidemment car si elles me voient elles se mettent à brailler, notamment la grise (Bantham de Pékin). J’ai bien dit brailler, gueuler, hurler… de quoi ameuter tout le quartier. On sent bien dans ces cris s’exprimer la rébellion et la colère. Mais il y a un problème : j’avais toujours cru qu’une poule bien de chez nous faisait cot-cot d’ailleurs, depuis un moment, Gaspard, du haut de ses 14 mois, commence à bien les imiter. Mais maintenant qu’il gambade, il risque de rencontrer assez souvent les nunuches et réaliser très vite que les poules de Papy ne « cot-cotent » point et je crains fort de perdre toute crédibilité.
Toute la semaine, j’ai cherché dans tout le jardin une plante (une Persicaria microcephala ‘Purple Fantasy’ d’après le forum). On me l’avait donnée à l’automne et elle a passé tout l’hiver dans la serre. La semaine dernière je lui ai cherché une place mais après beaucoup d’hésitations j’ai posé le pot quelque part… mais où ? Maintenant je sais où la planter mais où est-elle ? Depuis notre retour de St Jean, je fouille partout et ça commence à m’énerver car ça tourne à l’obsession. Au fait, en même temps, vous ne pourriez pas me retrouver mon croc perdu en novembre dernier ? Il a un manche d’au moins 1,50 m… Impossible de remettre la main dessus ! Si vous voulez participer aux recherches, je suis preneur car je vais péter un câble.

Dimanche 21

Retour de week-end avec des petits plants de pervenche blanche venant du jardin d’une certaine « Bécasse » (certain(e)s savent de qui je parle). Elle pourra à loisir tapisser le sol entre la cabane et le mur de clôture (la pervenche… pas la Bécasse !).
Je pensais en avoir fini avec le Morus kagayamae. C’est vrai, sauf que je me suis aperçu qu’un Prunus lusitanica ‘Variegata’ pousse dedans, atteint 4 ou 5 m. Bref, autant le tailler pour dégager les branches du Morus et lui redonner une forme. Encore du broyage en perspective pour demain !
Un tour du jardin avec un plan en main (le plan utilisé pour vous montrer parfois où je travaille, mais en format A 4). Sur ce plan, sont notés les endroits où il y a possibilité de planter un arbuste. A moi maintenant de réfléchir, ici dans le bureau, pour savoir où planter les arbustes achetés à Saint-Jean de Beauregard.

Lundi 22

J’étais parti pour planter, mais il a fallu broyer les branches du Prunus lusitanica ‘Variegata’, tondre la pelouse (4ème tonte) et nettoyer quelques coins de plates-bandes. La routine…
Taille des pommiers en espalier. Heureusement que cela ne revient pas trop souvent car ce n’est franchement pas ce que je préfère faire au jardin, surtout quand on connaît le résultat ! Mauvaise surprise : un deuxième pommier semble en situation délicate : il a subi l’amputation partielle de deux troncs. Très inquiétant !

A la création du jardin « noir », je me suis débarrassé de l’ail triquetrum qui est une véritable peste. D’ailleurs, en ce moment il est en fleurs dans plusieurs endroits du jardin. Pourquoi ? C’est tout simple : les bulbes ont été mis au compost sans être détruits et lorsque le compost a été répandu dans les plates-bandes à l’automne dernier, j’ai multiplié les endroits où cette peste peut sévir. J’ai noté sur un plan où il est en fleurs et dès la fin de floraison, les bulbes seront arrachés et passeront au broyeur. La guerre est engagée… ça va saigner !

Allium triquetrum, une vraie peste...

Mardi 23

J’étais parti comme hier pour planter, et comme hier, c’est raté !
Sur mon chemin, j’ai rencontré un pommier ‘Granny Smith’ qui devait être taillé.

C’était avant...


Depuis plusieurs années je voulais le rabattre très sévèrement. C’est lors d’une visite d’un jardin en Vendée que j’ai vu un pommier taillé très court et je souhaitais en faire autant. C’est fait mais il aura fallu largement plus de deux heures, ce que je n’avais pas prévu. Comme d’habitude les grosses branches iront un jour dans la cheminée mais j’ai coupé en petits bouts les petites branches pour les passer facilement dans le broyeur. Ce qui explique tout ce temps passé. Il ne reste plus qu’à broyer ! (une fois de plus).

et maintenant...
J’ai encore quelques petites retouches à faire.


Plantation de la troisième clématite à 2,39 €. Cette fois c’est une « lavender flowers ». Pour les gens handicapés du côté des langues étrangères je vais traduire : « fleurs lavande » (et la photo confirme !) Elle poussera dans un Viburnum sargentii ‘Onondaga’. La couleur pourpre des feuilles du Viburnum et la couleur lavande des fleurs de la clématite devraient bien se marier. J’ai raison ?
Et je me retrouve toujours avec les arbustes de St Jean de Beauregard dans la descente du garage…
Dois-je vous préciser que j’ai encore fait un tout petit peu de nettoyage ?

Mercredi 24

J’ai vraiment 3 plantes dans le collimateur :
- le Montia sibirica (je laisse quelques plants par-ci par là mais sinon je mets des centaines de plants au compost). A ce propos, à St Jean de Beauregard, j’ai vu des plants à la vente, ainsi que des plants d’Ipheion uniflorum. Si je pouvais vendre les plants que j’ai ou que j’ai eus dans le jardin, je roulerais en Rolls… avec chauffeur !
- un narcisse blanc. Ne criez pas car c’est un narcisse plus ou moins sauvage, parfumé, avec plusieurs petites fleurs formant un bouquet, mais particulièrement envahissant. Il y en a dans tous les coins du jardin et je n’ai jamais planté ces bulbes. D’où viennent-ils ? Aucune idée. Je me pose toutefois une petite question mais à mon avis c’est ridicule. Est-ce que cela ne viendrait pas d’une dégénérescence des bulbes achetés dans le commerce ? Je n’y crois pas… et pourtant ! Quelle peut être l’autre explication ? Si vous en avez une, soumettez la moi sur le forum. Aujourd’hui au moins une cinquantaine de bulbes ont dû passer dans le broyeur !
- l’Allium triquetrum. J’en ai déjà parlé et le broyeur va sévir…



Avec des branches de pommier que pourriez-vous bien faire ? J’ai eu une petite idée (oui, oui ça m’arrive encore !) : un trépied pour une clématite. Vite fait et pas cher !


Ca y est, j’attaque les plantations, doucement mais sûrement  :
- Hydrangea serrata ‘Fuji-No-Taki’ : c’est un petit Hydrangea (moins de 1 m). Il est planté dans un petit coin au Nord à la sortie du bureau. Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?
- Philadelphus ‘Manteau d’Hermine’ : un petit seringat de moins d’un mètre. Il lui fallait un emplacement pas trop grand au soleil. Il est planté au Sud à l’avant de la maison.
- Beschorneria yuccoides : Elle m’a été donnée lors de l’atelier bouturage. C’est une plante que j’ai déjà vue dans des jardins tempérés en Bretagne. Elle a un aspect exotique et elle est frileuse (pas de températures négatives). Conclusion : pas de risques, elle est plantée dans un pot.
- trois arbustes venant de St Jean sont plantés dans des pots plus grands car ils sont assez jeunes, donc avant de les mettre en pleine terre, ils méritent un peu d’attention, d’autant plus que ce sont trois merveilles : Philadelphus ‘Etoile des Neiges’, Deutzia calycosa, Syringa persica ‘Alba’.
A propos du Philadelphus ‘Etoile des Neiges’, qui vient de chez Maurice Laurent (Môssieur Viburnum), impossible de trouver des renseignements le concernant. J’ai donc écrit à Maurice et voici sa réponse :
Il est évident que tu n’aies encore rien trouvé le concernant, puisque c’est une "trouvaille" à moi, toute récente. Et oui, c’est un semis que j’ai trouvé dans le jardin, au pied de Philadelphus x falconeri. Tu vas voir, il est « achment » beau, avec des fleurs un peu de clématite. Je te mets une image, tu verras. Pour ce qui est de ses dimensions, il va être assez haut, disons autour de deux mètres, mais il est tout léger. En largeur, s’il te gène, tu pourras toujours le dégager un peu de la base, pour y glisser des « tites » vivaces.
Je mets la photo pour que vous en profitiez aussi. Hum… je sens que je vais faire des envieux !!! Je pense lui avoir déjà trouvé sa future place.

Philadelphus ’Etoile des neiges’
Superbe non ?


J’ai terminé par une petite heure de nettoyage dans un coin de plate-bande où je vais pouvoir mettre au moins deux arbustes. La place est prête…

Jeudi 25

L’Exochorda ’The Bride’ est toujours aussi beau.

Quelle chaleur ! Je ne blague pas, on avait même oublié qu’une telle chaleur pouvait encore exister… Le radiateur est donc retiré de la serre dont la porte reste grande ouverte dans la journée sous peine de la transformer en étuve. Je doute fort que la nuit la température descende à moins de 5°C.
La journée est assez bien remplie :
- Mise en place de quelques plantes qui ne demandaient qu’à sortir de la serre pour rejoindre les plates-bandes du jardin : Senecio vira-vira, Semi-aquilegia (mauve), Strobilanthes (sans doute S. atropurpureus. Grande vivace à floraison d’automne bleue pour la mi-ombre. Elle est mise près de la cabane).

Semi-aquilegia
Une petite merveille de 15 cm qui m’a été donnée cet automne.


- En juin dernier, j’avais fait des boutures d’Hydrangea. Il y en a 4 (variétés superbes mais dont je ne me souviens plus des noms !). Elles sont mises dans des pots plus gros. La plantation ne se fera pas avant l’automne.
- Deux arbustes venant de Saint-Jean de Beauregard sont plantés entre un Gingko biloba, un Physocarpus ‘Diabolo’ et le rosier ‘Sourire d’Orchidée’, dans le bout de plate-bande nettoyée hier. Après cogitation intense, mures réflexions et torture des neurones surchauffés, le Rhodotypos scandens et le Campylotropis macrocarpa sont installés. Le deuxième est un arbuste dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Et pourtant, il ne semble avoir que des qualités et tout principalement de fleurir à partir de la fin de l’été (floraison mauve).

Vendredi 26

Le cerisier en fleurs vu de la salle de bain...
On peut toujours rêver de cerises !!! Mais comme tous les ans, ce sont les merles qui vont se régaler...

5ème tonte de pelouse. Elle a été tondue lundi ! Effet de l’engrais ? du Litobiosol ? ou simplement des conditions climatiques ? Au cas où vous ne le sauriez pas, je n’aime pas tondre mais plus on tond souvent et plus la pelouse est belle. Et en ce moment elle est belle : de la moquette (mais pas de la moquette rase car je ne tonds jamais court).
Broyage des « branchouillettes » de pommier et le broyat (2 brouettes) est étalé au pied des deux arbustes plantés hier : 5 cm d’épaisseur sur 2 m²… le soleil peut cogner, la fraîcheur restera un bon moment.
Remise en état d’un cadre dans la cabane : ponçage et peinture dorée étalée à la bombe.

Samedi 27

Plantation d’arbustes achetés à Saint Jean de Beauregard :
- Nandina domestica ‘Orihime’. Vous connaissiez ? Moi pas. Et pourtant, son feuillage étroit est étonnant. Une découverte.
- Lonicera gracilipes : C’est un chèvrefeuille arbustif. Vous connaissiez ? Moi pas. Et pourtant, ses petites fleurs sont délicates. Une découverte.

Vous lui trouvez une tronche de chèvrefeuille ?
Moi pas !!!

Mais pour lui trouver une place, j’ai nettoyé une plate-bande à mi-ombre qui avait vraiment besoin que j’aille y mettre mon nez. Il y a une véronique sauvage qui se propage principalement dans ce coin du jardin à une vitesse record. Il était vraiment temps d’intervenir. Donc deux heures pour faire cette plantation ! (attention, que ce soit bien clair, j’aurais pu mettre 2 minutes, mais planter un arbuste dans une plate-bande pas nette, « Ã§a l’fait pas ! »
- Viburnum x bodnantense ‘Dawn’. Il le fallait pour deux raisons : sa période de floraison (hiver) et son parfum.
- Viburnum farreri ‘Fioretta’  : il fallait un tout petit Viburnum pour remplacer à mi-ombre un Acer japonicum ‘Red Pigmy’ qui est mort de la verticilliose ! Grrr…

Mardi 30

Je vais me lancer dans une nouvelle carrière où mon avenir est assuré : météorologue. J’écrivais jeudi dernier avec beaucoup assurance « Le radiateur est donc retiré de la serre… Je doute fort que la nuit la température descende à moins de 5°C ». Depuis que j’ai écrit cette phrase mémorable, je me sens un peu ridicule (un tout petit peu !) car le thermomètre maxi-mini indique dans la serre une température de 1°C tous les matins… Allez-y moquez-vous…

Aujourd’hui j’ai passé tout mon temps à nettoyer la plate-bande du fond du jardin (il y avait du boulot !). Cet endroit du jardin me pose des problèmes. Je n’ai jamais été satisfait de son aménagement. Quelques petits arbustes règleront peut-être le problème ? J’ai déjà commencé à planter le Lonicera gracilipes.


Retour (les travaux des années précédentes sont aussi instructifs que ceux de cette année.)
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Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en avril 2013

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