Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en mars 2018

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Jeudi 1er

Je suis comme le jardin : congelé. J’ai pris un jour de congé qui m’a été gracieusement accordé (par moi-même).
Pas question de s’attarder dans le jardin mais juste le temps tout de même d’apercevoir de loin quelques dégâts. Les Centaurea cineraria pendouillent. Les Cerinthes ont pris un petit air de salade cuite (restera-t-il un ou deux plants pour avoir quelques graines et donc des plants pour l’an prochain ?). Le Melianthus major n’échappera pas à la taille au ras du sol dans quelques jours (il était splendide il y a encore moins d’une semaine). L’eau dans les tonneaux est complètement gelée donc la circulation s’est arrêtée. Mais en plus, un raccord entre deux tuyaux a lâché (rien de grave) si bien qu’il a dû y avoir un superbe jet d’eau pendant un bon moment : juste le temps de vider le tonneau du bas. Les hellébores ont gardé en général un peu de dignité même si certains plants sont un peu raplapla.
Dans l’après-midi la température remonte un peu et le crachin arrive. Il semble bien que le redoux se profile à l’horizon. Il est temps.

Les cerinthes... ou plutôt ce qu’il en reste !
La Centaurea cineraria n’a plus aucune allure.
Le Melianthus...

Vendredi 2

Ouf, le coup de froid est passé. La glace fond dans les tonneaux. Les hellébores redressent la tête. Le jardin reprend vie.
Même s’il ne fait pas très chaud (il y a du vent), je retourne au jardin pour raser un Miscanthus ‘Gracillimus’ et couper les tiges cassées d’un papyrus. Séance de broyage interminable car le broyeur n’apprécie pas trop les tiges de Miscanthus qu’il hache au lieu de les broyer.

Samedi 3

Le jardin est méconnaissable. Pour un peu, on pourrait penser que le printemps se profile à l’horizon. Il y a eu peu de dégâts (en apparence) mais les ¾ des Cerinthes sont mortes. Il reste pourtant quelques pieds non touchés, suffisamment pour avoir normalement quelques fleurs cette année donc quelques graines qui se ressèmeront pour avoir des plants l’an prochain. A moins que… Quant au Melianthus il est bon pour être rabattu ces jours-ci, ce qui n’est pas catastrophique car c’est ce qui se passe tous les ans. Mais cette année il est resté beau plus longtemps. Le Fuchsia procumbens ‘Variegata’, qui est une petite merveille à laquelle je tiens tout particulièrement (il est dans son pot à l’entrée du sous-sol depuis peut-être 20 ans), a souffert car il n’a pratiquement plus de feuilles. J’aurais dû le rentrer dans la serre à l’automne. C’est ce que je fais généralement. Rien d’alarmant mais il est mis dans la serre pour qu’il se refasse une santé.
Il faisait presque bon aujourd’hui, ce qui a pour effet immédiat de redonner un peu d’énergie au jardinier. J’ai passé un bon moment à nettoyer l’entrée du sous-sol et notamment à vider la rigole de la terre qui descend par ruissellement et le vide-cave a repris du service.
Réparation avec du silicone du tuyau pour les bassins (voir la photo plus haut).

Dimanche 4

Beau temps ensoleillé… Est-ce le changement de temps qui perturbe mon fragile organisme ? En tout cas, je me suis trainé lamentablement toute la journée. J’ai réussi tout de même à raser 2 Miscanthus. J’ai fait un gros nettoyage dans les Cerinthes. Il reste quelques plants. Ils ne sont pas très fringants mais j’aimerais bien avoir quelques floraisons pour avoir des graines pour l’an prochain. Le Melianthus a été rasé. Aujourd’hui le tas de compost s’est bien rempli !

Lundi 5

La circulation de l’eau dans les tonneaux est repartie. Tout est OK. Le bruit de l’eau qui coule manquait…
Il y a deux ans (je crois), j’ai installé des claustras sur le côté du jardin, mais un des panneaux en bout a tendance à bouger un peu. Je me suis enfin décidé à revoir sa fixation. C’est plus sûr car à cet endroit, les jours de tempête… ça souffle !

Mardi 6

Vous vous souvenez sans doute de mes acrobaties pour supprimer un Mulhenbeckia qui avait colonisé un Hydrangea petiolaris (en tout cas je m’en souviens !). Un deuxième grimpe dans un pommier. Il était grand temps d’intervenir car il arrive tout en haut de l’arbre. J’ai donc commencé à couper mais ce n’est pas une partie de plaisir car les branches du Mulhenbeckia s’enroulent autour des branches du pommier. J’en profiterai pour tailler le pommier.
Après le gel et le vent, maintenant c’est la pluie donc je me replie au sous-sol pour broyer. Et là encore ce n’est pas une partie de plaisir car les branchouillettes du Mulhenbeckia s’enroulent autour du tronc de cône du broyeur et la coupe n’est pas évidente.

Mercredi 7

Malgré le beau temps ensoleillé, le jardinage passe au second plan car Gaspard est à la maison pour trois jours de vacances. Il me propose d’aller tailler les buis. Je saute sur l’occasion et donc pendant plus d’une demi-heure on taille les boules de buis tout en papotant de la pluie et du beau temps (dialogues à enregistrer !). A la fin du mois il faudra traiter pour la première fois de l’année contre la pyrale.
Entre une partie de foot, une partie de dames et une vidéo de Ninja-go, j’arrive à m’échapper une petite demi-heure pour continuer la taille du satané Mulhenbeckia. Mais qui a pu être assez idiot pour le planter au pied d’un pommier (sans compter que c’est le même qui a dû en planter un au pied d’un Hydrangea petiolaris !).

Vendredi 9

Cette semaine je travaille une demi-heure par ci, une demi-heure par là et donc je n’avance guère. Suite de la taille du pommier ’Granny Smith’. J’essaie de faire le mieux possible mais, comme vous le savez, les fruitiers, c’est pas mon truc. Qui a dit "les légumes non plus" ?
Le broyeur faisait un travail nul : il hachait, épluchait mais ne coupait plus. Je me suis penché sur le problème qui est maintenant résolu. Il suffisait d’un petit réglage !

Samedi 10


Encore une journée où je n’ai pas la possibilité de travailler longtemps. Dommage, car il fait un beau temps chaud et printanier.
Le pommier est enfin taillé et je commence à tailler les pommiers en espalier, ce qui sera vite fait. Toutes les tailles (Mulhenbeckia et pommiers) sont broyées.

Dimanche 11

Parti pour une journée de jardinage. En fin de compte, j’ai eu droit à une grosse matinée car la pluie s’est invitée même si elle n’était pas la bienvenue.
J’ai toutefois eu le temps de tailler le Lonicera japonica ‘Aureoreticulata’. Il s’enroule autour d’un piquet de ferraille et il doit être le moins épais possible et touffus pour cacher le piquet.

La taille des pommiers en espalier est terminée. Savez-vous que ces 3 pommiers ont une valeur inestimable car ils ont une particularité qu’aucun autre pommier ne possède : depuis plus de 35 ans ils ne donnent aucun fruit ! Ils sont là pour la décoration !!!

Lundi 12

Les 3 pommiers en cordon sont également taillés. J’ai le sécateur qui frétille, il faut que je coupe…
Taille de l’Hydrangea ’Ayesha’. L’an dernier, j’avais oublié de le tailler si bien qu’il était devenu énorme avec une fâcheuse tendance à s’écrouler sur les plantes voisines. Il doit maintenant se sentir tout léger.
Le Physocarpus ‘Diabolo’ forme une grosse masse. J’ai donc commencé à supprimer le vieux bois. Commencé car en milieu d’après-midi la pluie arrive. Normal… c’est un scénario assez courant en ce moment.

Mardi 13

Le Physocarpus est tout allégé. On verra bien comment il va réagir.
Il fait un temps superbe (toute la journée ce qui est extraordinaire). Cela me donne envie de tailler les rosiers (sans gants bien sûr… mais je vous rappelle que je viens de me faire vacciner contre le tétanos). On entend de temps en temps dans le jardin des petits "aïe" (ou autre chose !)… Faut qu’ j’ m’exprime !!!

Jeudi 15

La taille des rosiers continue. J’avance mais c’est encore loin d’être terminé. Quand on croit qu’il n’y en a plus, il y en a encore.

Vendredi 16

Les derniers rosiers à tailler attendront…
C’est reparti pour un tour de nettoyage ! Et comme d’habitude je commence par la partie Sud devant la maison. J’ai surtout travaillé dans la plate-bande envahie par le bambou Phyllostachys ‘Aurea’. Ce salopard travaille en ce moment sous terre et j’ai coupé quelques tiges à fleur de terre qui ne demandaient qu’à pointer le nez. C’est une calamité.

Dimanche 18

Départ ce matin du Finistère sous la neige pour rejoindre Andel près de St Brieuc dans les Côtes d’Armor pour la fête des plantes : temps mitigé mais très supportable. Retour ce soir dans le Morbihan : plein soleil !!!
Superbe journée (de 9 h 30 à 16 h 30). Quel bonheur de retrouver les copains et copines (je ne citerai personne de peur d’en oublier !) et les pépiniéristes. Question achats, on a été relativement raisonnables... un peu, mais pas trop tout de même !!!



Lundi 19

Et maintenant il faut planter…
- Helleborus foetidus ‘Gold Bullion’. C’est une foetidus mais au feuillage doré. Elle a été plantée à mi-ombre et si elle se plaît, devrait faire son petit effet. On verra.
- Hellébore corsicus (ben oui, il n’y en a plus dans le jardin et c’est vraiment ballot).
- Muscari neglectum (un Muscari légèrement différent du M. armeniacum) et Giroflée ravenelle (joli coloris ; un mélange de brun et d’orange). Ils ont été plantés ensemble pour l’harmonie des couleurs.
- Dans la haie extérieure il manque un arbuste et depuis un bon moment cela me gêne (pour vivre heureux, vivons cachés… surtout ici !). On a eu beaucoup de mal à trouver un arbuste persistant qui pousse assez vite, qui ne dépasse pas 2,50 m etc. On s’est décidé pour un Leptospermum lanigerum (type), même si au départ j’étais méfiant pour des raisons de rusticité. On a le L. lanigerum ‘Silver Sheen’ qui se comporte très bien et que j’aime beaucoup. Apparemment les L. lanigerum sont assez rustiques. Petit problème : avant de planter, il a fallu enlever un demi m² d’Allium triquetrum ! Hier, sur un des stands, j’ai découvert un godet d’Allium triquetrum à 5 €. Rassurez-vous, je n’ai pas acheté mais je me dis que j’ai dû enlever aujourd’hui au moins 50 x 5 = 250 € d’Allium !!! Et il doit bien en rester au moins 3 fois plus à supprimer. Si un jour vous me voyez frimer à bord d’une Rolls (tout les gens qui me connaissent bien savent à quel point je suis fan de voitures !!!), vous saurez que j’ai vendu mon stock d’Allium triquetrum à une fête des plantes.
Vous dire que j’ai eu très chaud cet après-midi serait mentir. Je me suis même un peu forcé pour sortir. Mais demain c’est le printemps. Vous ne me croyez pas ? Ca ne m’étonne pas car moi-même je n’y crois pas trop.

Mardi 20

Deux belles brouettées de compost sont étendues autour du Leptospermum.
Fin des plantations des plantes achetées dimanche :
- Une Centaurea clementei est mise dans un gros pot. On a vraiment eu un coup de cÅ“ur pour cette plante au feuillage gris presque blanc. On l’a trouvée au stand de la pépinière de l’île de Ré « Criste-marine ». On trouve chez elle des tas de trésors, souvent à feuillage gris et adaptés au bord de mer.

Centaurea clementei


- 3 succulentes (des tout petits Sedum) sont mis sur la terrasse.
La grosse potée de Centaurea cineraria qui était sur le trottoir avait plus ou moins accepté le gros gel du début du mois (voir photo du 1er mars). Mais les nouvelles gelées de ces derniers jours l’ont achevée (une autre potée identique mais plus jeune et un peu plus protégée est intacte). J’ai tout supprimé aujourd’hui. Sans regret car la potée grillée devait bien avoir largement plus de 5 ans. Avec le temps, elle était devenue trop importante et risquait d’être chahutée par le vent. Il reste donc la lessiveuse vide… pour peu de temps car, bien sûr, des boutures ont été faites dans la serre et dans le courant avril elles seront mises en place car l’enracinement se fait très vite.

Des boutures de la Centaurée cineraria
Des champignons en hypertufa
Il faudra attendre un peu que la mousse s’installe...

Jeudi 22

2ème tonte du gazon. Je dois toujours me forcer pour aller tondre mais une fois terminé je ne suis pas mécontent car une pelouse bien tondue transforme complètement un jardin.
Nettoyage du bout de trottoir autour de la lessiveuse qui contenait la potée de Centaurée cineraria près du portillon d’entrée.
Suite du nettoyage du jardin devant la maison.
D’après les infos que j’ai pu lire ici et là, la Pyrale du buis serait de retour dans certaines régions. Apparemment elle ne serait pas encore en Bretagne mais j’ai toutefois inspecté la vingtaine de buis du jardin. Je n’ai rien vu donc je vais attendre encore quelques jours pour traiter avec le Bacillus thuringiensis.

Vendredi 23

Nettoyage devant la maison (suite). Suppression d’une plante bulbeuse qui envahit certains coins du jardin. Je ne vois pas du tout ce que c’est. Elle est apparue il y a 4 ou 5 ans. Elle ne donne aucune fleur. Bref elle n’a aucun intérêt donc elle est enlevée. J’évite de mettre les milliers de petits bulbes au compost. Et j’arrache inlassablement l’Allium triquetrum qui commence à fleurir.
Sur le trottoir près du portail d’entrée, j’ai supprimé un « arbre aux faisans ». Sans regret car le plant devenait vraiment moche. Comment était-il arrivé là ? Une graine déposée par un oiseau !

Samedi 24

Expédition pour aller acheter des sacs de cosse de sarrazin dans une minoterie au fin fond de la campagne morbihannaise.

Dimanche 25

Rien de bien extraordinaire… la routine : toujours le nettoyage devant la maison. Je commence à vider un des trous du compost. Il est répandu à certains endroits des plates-bandes nettoyées.

lundi 26

Assez peu de temps aujourd’hui pour jardiner. Mais je continue à tailler des rosiers. Je devrais ne pas tarder à en voir le bout mais je mets du temps car après une demi-heure de taille, j’ai envie de passer à autre chose.
Avec la binette, j’arrache les plants de bouton d’or qui se trouvent dans la pelouse. Faire du 4 pattes dans le gazon n’est pas désagréable. Cela m’a permis de découvrir qu’en fait il n’y a pratiquement pas de mauvaises herbes. Il va falloir le « booster » et le sortir de sa torpeur hivernale. Cela ne saurait tarder car j’ai acheté aujourd’hui un sac d’engrais gazon.
Plantation d’un plant de Thym commun dans un pot sur la terrasse. C’est bizarre, les plants de thym ne tiennent pas dans ce pot à cet endroit, il faut le changer tous les ans.

Mardi 27

Engrais sur la pelouse. C’est un engrais à libération lente. Il ne va pas agir en coup de fouet mais sur une longue période. Un seul inconvénient : il est plus cher que les autres mais il faut savoir ce que l’on veut. En tout cas, je vous le conseille. Mais précisez bien « Ã  libération lente » et vérifiez que c’est écrit en gros sur le sac. Je l’achète dans une coopérative agricole (je me souviens une année d’un jeune vendeur en jardinerie qui visiblement n’avait jamais entendu parler d’engrais à libération lente et m’assurait que tous les engrais agissaient lentement. Il était clair que pour lui, j’étais un demeuré !).
Fin de la taille des rosiers.
Et un peu de nettoyage pour finir la journée.

Mercredi 28

Semis en serre des graines de Mutisia spinosa. Bien entendu, le semis a été fait dans les règles de l’art mais comme je rate 9 semis sur 10, je veux bien me faire moine si je réussis celui-ci. Ce serait dommage car ces graines ont été récoltées et ramenées du Chili. Michel, je te jure que j’ai fait ce que j’ai pu !
Semis d’Ipomoea tricolor ‘Bleu d’Azur’ dans des pots, dans la serre. J’adore cette plante mais il y a longtemps que je ne l’ai pas semée.
L’eau dans la fontaine est complètement changée. Le bac est petit donc si l’eau n’est pas changée régulièrement (ce que je ne fais pas !) au bout d’un moment elle ne sent pas très bon !!!
Et bien sûr : nettoyage (suite).
Rectificatif : si je réussis mon semis, je veux bien envisager éventuellement de me faire moine ! (pas fou le gars)

Jeudi 29

Achat d’un 3ème tuyau extensible. Celui-ci est court puisque sa longueur maximum est de 7,50 m, ce qui est largement suffisant dans certains cas. De toute façon, ma préférence va aux tuyaux assez courts mis éventuellement bout à bout. Je n’utilise plus que ce genre de tuyaux que je trouve vraiment pratiques. Celui-ci semble être le plus solide des trois.
Plantation dans la lessiveuse sur le trottoir où se trouvait la centaurée, d’une Euphorbe characias (récupération d’un semis spontané). Il y a déjà sur le trottoir 3 Euphorbes characias. Elles font un certain effet (on ne voit qu’elles depuis un mois). Une 4ème à l’autre bout du trottoir devrait faire un rappel intéressant.
Un des trous du compost est complètement vidé.
A l’avant de la maison et sur le côté le jardin est nettoyé. Mais il reste tout l’arrière. Plus exactement presque tout l’arrière car dans l’après-midi, une plate-bande a été nettoyée.
Les fougères Asplenium scolopendrium (j’aime beaucoup même si elle est très commune) sont nettoyées (les vieilles feuilles sont supprimées).

Vendredi 30

La plate-bande nettoyée hier est recouverte de cosse de sarrasin.
Le Ginkgo biloba ‘Mariken’ planté il y a 4 ans n’a pas poussé. Je sais bien que c’est un cultivar qui reste nain, mais tout de même (un nain qui refuse de pousser c’est un comble). Je suis arrivé à la conclusion qu’il ne se plaisait pas là où il était (quelle superbe déduction ! 4 ans pour y arriver…). Il fallait agir et lui trouver un autre endroit. Mais où ? Et j’en ai trouvé un : à la place d’un Jovellana violacea qui a été grillé par le gel. Je déterre le Jovellana et qu’ai-je découvert ? Une souche en parfaite santé avec plein de petites pousses !!! Le Jovellana se porte parfaitement bien. Comme je tiens beaucoup à cette plante qui vient du jardin de Jérôme Goutier (jardin de la Bizerie), je dois impérativement lui trouver une nouvelle place. Pour l’instant le plant est déposé dans la serre, mais il ne faut pas qu’il y reste trop longtemps. J’ai donc délaissé le Jovellana (besoin de réflexion) pour planter le Ginkgo.

La souche de Jovellana et ses jeunes pousses.


Depuis sa mise en pleine terre (2 ou 3 ans), une bouture d’Hydrangea (beau cultivar mais nom inconnu) végète. Elle est entre un Pyrus salicifolia et Parrotia. Ces deux arbres doivent lui pomper toute son énergie. Elle est déplacée dans la même plate-bande de 3 ou 4 m. Ca devrait tout changer. A surveiller.
Il y a au sous-sol de la corne broyée en grande quantité (un sac de 25 kg plus un reste évalué à au moins 10 kg) : j’en distribue aux clématites, aux rosiers et arbustes ayant besoin d’être boostés.

J’adore les petites Fritillaires.
Dommage qu’elles ne soient pas faciles à cultiver. Une découverte aujourd’hui.

Samedi 31

Le Jovellana est replanté. Se plaira-t-il dans son nouvel endroit ? L’avenir le dira. Il a eu droit lui aussi à sa petite dose de corne broyée.


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