Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en août 2018

Retour au mois précédent : juillet 2018


Jeudi 2

On arrive… On est sur la route du retour mais arrêt 2 jours en Franche-Comté du côté de Besançon.
Comme tous les ans en été, "Arrosoirs et sécateurs" se délocalise. L’antenne Franche-Comté - Bourgogne visite des jardins de la région.
Aujourd’hui avec les amies jardinières de l’Est (amies d’Arrosoirs et sécateurs cela va de soi), on était ce matin dans un jardin tout près de Besançon : « le bouquet d’aquarelles ». La joyeuse petite bande est accueillie chaleureusement et nous passons 2 heures dans le jardin. Inutile de dire que le jardin est sec (on s’y attendait) mais cela ne nous empêche pas d’apprécier les arbustes et quelques roses.


L’après-midi, nous sommes au festival des jardins à la saline d’Arc et Senans (comme tous les ans depuis 2010). Très intéressant comme d’habitude et j’en reparlerai sur la page consacrée à cette manifestation.


Seule ombre au tableau de cette superbe journée : le soleil !!! Avant de se quitter, un petit rafraîchissement (non alcoolisé !) est le bienvenu car il a fait une chaleur épouvantable. Je ne supporte plus !
On arrivera samedi en début d’après-midi (c’est en tout cas ce qui est prévu).

Samedi 4

Arrivée vers 17 h avec deux heures de retard : ça bouchonnait (pas très malin d’avoir choisi ce samedi pour rentrer)…
Alors ? Et alors ? Il est comment le jardin ? Jaune paillasson version Bourgogne ou Franche-Comté ? Il y a de la casse ?
J’entretiens le suspens…
Plus on approchait moins on voyait de pelouses jaunes et d’arbustes grillés. On avait même l’impression que le vert existait encore.
Et quand on est arrivés on a découvert un jardin à peu près dans le même état que les autres années, peut-être même moins abîmé. La pelouse est restée à peu près verte. Il n’y a qu’un seul endroit au fond du jardin (à l’ombre !) où elle est devenue un paillasson. Quant aux arbustes et vivaces, il faut voir de plus près mais apparemment il semblerait qu’il n’y ait pas de dégâts. Merci Annick !!!
C’est un rituel depuis de nombreuses années : à peine arrivé, le premier travail est de tondre la pelouse (17ème tonte). Et ce soir, le jardin semble moins négligé…
Quelques photos du jardin… uniquement pour faire baver certaines amies qui se reconnaîtront ! Vertes de jalousie...


Pour être très franc, à un endroit la pelouse est franchement jaune. Demain il faudrait que je la balaye (elle est recouverte de fleurs fanées d’Albizzia), voire que je passe le râteau scarificateur avant d’arroser.

Dimanche 5

La tonte du gazon devant la maison et du petit espace vert près du mur de clôture est faite. Je ne comprends pas bien car le seul endroit où la pelouse est un paillasson, c’est à l’ombre ! J’ai balayé et plus que bien arrosé. A voir…
Quelques rosiers sont taillés. Je veux dire que les roses fanées sont supprimées et les tiges sont rabattues. Je vous rappelle une nouvelle fois qu’il faut profiter d’enlever les roses fanées pour faire une taille (le rosier peut parfois être rabattu de moitié. S’il est remontant, la taille plus un petit coup d’engrais peuvent l’aider à refleurir). Je continuerai à enlever les roses fanées dans les jours à venir mais tout faire le même jour, non merci.
A propos de rosier, la décision est prise : je vais supprimer ‘Toby Tristam’ (il a fait des pousses de plus d’un mètre depuis notre départ). Tant pis mais je vais réaménager le coin. 15 jours maximum de fleurs mais trop de problèmes avec ce rosier-liane.
Pendant notre absence, il y a eu un fort coup de vent. Bilan : le bonhomme en pot est tombé de l’Albizia. Je n’ai pas pris le temps de regarder les dégâts. Je vais essayer de le le remettre en état. A voir.
Je n’ai pas tout vu mais très peu de plantes n’ont pas supporté notre absence. Quelques unes ont soif, mais rien de dramatique. Par contre le Cornus hongkongensis et le Pseudowintera ‘Colorata’ semblent bien morts. Je ne suis pas étonné car ils étaient déjà mal en point avant notre départ. Avec la canicule qui sévit et a grillé les jardins (notamment de l’Est), on avait de sérieuses inquiétudes. En fait, le jardin semble moins abîmé que les autres années et on a même noté que certains arbustes se sont développés pendant ce mois de juillet de façon spectaculaire. A n’y rien comprendre !
Bien entendu j’ai arrosé assez abondamment les plantes qui semblent avoir soif, les plantes en pots et certains endroits de pelouse. Il faudra continuer dans les jours à venir.
Il a fait très chaud mais j’ai surtout jardiné à l’ombre en particulier pour désherber. J’ai commencé par le désherbage de la serre (1/2 h pas très agréable… devinez pourquoi !) et devant la serre. Les circuits d’eau fonctionnent à nouveau.

Lundi 6

Je crains fort de ne pas pouvoir beaucoup jardiner cette semaine : les deux petits mecs sont là. Au programme : balade avec la poussette pour l’un, foot pour l’autre. Aujourd’hui j’ai pu me libérer 1 h 1/2, ce qui m’a permis de continuer à nettoyer du côté de l’ex potager.

Mardi 7

Comme prévu, une seule petite heure pour prendre le large. Suite du nettoyage près du carré de buis. A ce propos, il va falloir à nouveau traiter. Les Nigelles de Damas sont bien défleuries. Je cueille les capsules pour récolter les graines mais je pense qu’elles sont déjà tombées sur le sol depuis un moment. A voir… Il y aura en tout cas des semis spontanés. J’adore cette annuelle.

Mercredi 8

J’ai enfin terminé le nettoyage du coin de la serre, du carré de buis, là où se trouvait le potager. Je ne suis pas mécontent car c’est un endroit pas évident à nettoyer (à genoux sur les allées de pierres ce n’est pas agréable… mais j’ai mon petit carré de mousse !). Ce coin est à réaménager en partie. A voir à l’automne. A propos d’automne, les premiers cyclamens sont en fleurs.

Jeudi 9

Entendre la pluie tomber à 4 h 20 du matin : le pied. Mais quelques heures plus tard au moment du lever, la pluie est oubliée. Bilan : 7 mm… mais des petits millimètres… Ri-di-cule… Moi dans mes rêves, je voyais des trombes d’eau, un déluge mais je dois me contenter d’une toute petite pluie. Bof, c’est mieux que rien. En tout cas les températures dégringolent et je commence à revivre, à respirer et retrouver un minimum d’énergie.
Une entrée du jardin n’est pas très accueillante à cause de mauvaises herbes qui me dérangent. J’ai donc travaillé une petite heure dans ce coin. Pour un peu ce soir on aurait presque envie de rentrer dans le jardin.
Pendant le week-end je vais pouvoir jardiner plus sérieusement. Tant mieux car j’aimerais bien avancer un peu, ce qui ne sera pas un mal quand je vois tout ce qu’il y a à faire.

Vendredi 10

J’ai retrouvé le plaisir de jardiner. Je veux dire jardiner sans suer à grosses gouttes et en se cachant du soleil. Je n’ai rien fait d’extraordinaire sinon nettoyer comme hier les abords de l’entrée du jardin.
_ Au centre du jardin, il y a une arche en fer à béton qui sert de support à des rosiers grimpants et autres plantes grimpantes. Sous cette arche, le passage est une bande de pelouse. Elle a été vraiment abîmée. Je dirai même qu’elle n’existe pratiquement plus. Pourquoi ? Je ne sais pas. En tous les cas, à cet endroit, elle se dégrade rapidement. Il faut la remettre en état au plus vite. Mais aujourd’hui j’ai commencé par nettoyer les deux petites plates-bandes qui bordent ce passage. Elles ont été plantées d’heuchères l’an dernier. Je continue à vider le compost et celui-ci est étalé sur ces plates-bandes. La suite sera pour demain…

Samedi 11

Semis de gazon sous l’arche suivi d’un arrosage copieux.

Et le nettoyage continue inlassablement. Un trou du compost se vide lentement… l’autre trou se remplit rapidement !
Il y a deux ans (peut-être trois), une amie-jardinière m’avait donné une de ses merveilles : une Setaria viridis ‘Caramel’. C’est une superbe petite graminée ayant un épi vert avec des « poils » rougeâtres. J’adore. Elle n’a qu’un défaut : elle est annuelle. Cela dit, je lui pardonne car elle se ressème abondamment… pas toujours là où on voudrait mais il est facile de la transplanter. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui car la bougresse n’a pas trouvé mieux que de se ressemer au beau milieu d’une allée. Une vingtaine de plants ont donc été enlevés et replantés tous ensemble dans un petit carré pour obtenir un effet de masse dans le coin de la serre. Il risque d’être envahi dans un an mais il suffira de faire du vide.

Dimanche 12

6 mm d’eau dans le pluviomètre. Il a plu une bonne partie de la journée. Les vacanciers adeptes de la bronzette à moins de 2 km d’ici ont dû râler mais moi je jubilais. Inespéré…
Je n’ai donc pas pu jardiner beaucoup plus d’une heure et demie. C’est toujours mieux que rien et j’ai donc un peu avancé dans mon nettoyage. Pendant que la pluie tombait j’ai fait une petite virée dans la serre pour faire un peu de rangement (supprimer les pots où les boutures sont ratées, sortir les pots contenant des boutures bien enracinées etc) tout en écoutant la pluie tomber sur les carreaux. Je ne m’en lasse pas.
Actuellement deux arbustes me préoccupent sérieusement :
- D’abord un Daphné odora ’Aureomarginata’. J’en ai perdu plusieurs ces dernières années car c’est un arbuste qui ne vit pas très longtemps. Après la floraison vers mars-avril il dépérit complètement en très peu de temps.
Quand on est partis début juillet, il était superbe (il fait 1 m² environ). Au retour, il était tout jaune. Ce qui m’interpelle c’est que ce n’est qu’une partie de l’arbuste qui est atteinte. Il reste des branches où les feuilles sont bien vertes. Depuis une semaine je n’ai rien fait sinon un peu l’arroser mais il n’y a aucune évolution. Je me demande quoi faire. Enlever les branches où le feuillage est jaune ? Ne rien faire et attendre ? Faire un traitement avec un fongicide approprié ? Encore faut-il savoir lequel utiliser !
Serait-ce une conséquence de la canicule des semaines dernières. Il y en a un deuxième qui est un peu plus à l’ombre et qui est toujours très beau.

- Juste avant notre départ mi-juillet, j’avais remarqué que des branches de l’Heptacodium miconoides avait des feuilles complètement grillées (je vous en avais parlé). C’est assez bizarre car deux grosses branches (on peut presque parler de troncs) sont atteintes entièrement. Par contre le reste de l’arbre est impeccable. Cela s’est fait en un temps très court car deux jours avant tout était normal. Dois-je mettre ça sur le compte de canicule et de la sécheresse ? Je n’y crois pas trop car il n’y a aucune raison qu’une partie soit atteinte et l’autre pas du tout. D’une maladie ? Je suis perplexe pour la même raison. Je n’ai rien fait et depuis un mois il n’y a aucune évolution.

Je me demande ce qu’il faut faire. Il y a deux solutions :
- ne rien faire et attendre le printemps pour voir si des feuilles apparaitront sur les troncs grillés.
- couper dès aujourd’hui les tronc grillés.
J’ai écrit sur le forum au sujet de ces deux arbustes mal en point. Si vous avez une idée de ce qu’il faut faire, je suis preneur.

Lundi 13

Il y a des jours sans. Des jours où on se traîne sans raison. Le coup de mou. Aujourd’hui c’était le cas : aucune énergie pour jardiner. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que j’ai pu continuer un peu le nettoyage. Ca avance très très doucement… Je devrais avoir terminé pour Noël… ou Pâques !
Au fait, depuis notre retour, vous devez vous poser la question : Depuis 40 ans il rapporte toujours des plantes d’Alsace et cette année il ne parle de rien. Que se passe-t-il ? Serait-il devenu raisonnable ? Non, rassurez-vous, dans le coffre il y avait bien des plantes achetées ou données. Elles sont actuellement du côté de la serre car je ne compte pas les planter tant que le jardin ne sera pas remis en état. Il y a donc un Ceratostigma plumbaginoides, une Viola sororia ‘Priceana’, un Thalictrum delavayi, une Centaurea montana ‘Jordy’ et 3 Orostachys. On a eu un véritable coup de foudre pour cette plante : une succulente proche des sedums. Son feuillage gris est superbe. Elles ont été plantées aujourd’hui dans des pots dont l’un est un nouveau pot gris et bleu alsacien déniché en Alsace.

Mardi 14

Impossible de jardiner aujourd’hui (manège et entraînement pour une prochaine coupe du monde de foot… si voyez ce que je veux dire !). J’ai toutefois pris un peu de temps pour tailler le Daphné. J’en avais marre de voir ses feuilles jaunes. Je n’ai donc gardé que les tiges aux feuilles encore vertes. Pulvérisation d’un fongicide (un reste de Benlate, produit retiré de la vente depuis plus de 10 ans). A surveiller...

Mercredi 15

La colonne en fer à béton de 4 à 5 m qui servait de support au rosier-liane ‘Toby Tristam’ est enlevée et déposée dans un coin dicret du jardin où on ne la voit pas. Je pense la couper en deux et m’en servir pour entourer des rosiers-arbustes ou des Miscanthus. On verra plus tard. Le rosier est rasé au niveau du sol. Il ne reste plus qu’à enlever la souche et planter un arbre assez petit (pas plus de 4 ou 5 m) Cet après-midi je pensais à un Sambucus nigra ‘Black Lace’. A voir…
Pour l’instant, je nettoie les plates-bandes à l’arrière de la maison. En nettoyant un carré d’hellébores, l’idée m’est venue d’y planter la Viola sororia ‘Priceana’. C’est à l’ombre (en réalité la mi-ombre) mais à cet endroit la terre est sèche si bien que les plantes sont un peu poussives. Se plaira-t-elle ?
Le compost se vide doucement. Une brouette de temps en temps… mais il faut que je me dépêche car dans l’autre trou ça déborde !
Dans deux endroits du jardin, les hémérocalles s’en donnent à coeur-joie et se multiplie à qui mieux-mieux. Je me suis attaqué à l’un de ces endroits. J’ai tout enlevé car ce sont des hémérocalles très basiques et sans trop d’intérêt. Mais j’en ai bavé car arracher les plants n’est pas évident du tout. L’endroit a été recouvert d’une belle couche de compost (10 cm environ). A propos du compost, il est superbe. On dirait du terreau. Au risque d’être un peu lourd, je vais à nouveau répéter que c’est un compost commencé au printemps. Et quitte à être vraiment lourdingue, je vous redis une fois de plus que lorsque j’entends qu’il faut un an (voire deux !!!) pour obtenir un beau compost, je suis mort de rire. En un an j’obtiens entre 20 et 30 brouettes…
Belle journée de jardinage avec un temps idéal : pas trop chaud (de toute façon j’étais à l’ombre).

Jeudi 16

18ème tonte du gazon.
Tout au fond du jardin derrière la clôture se trouve un champ (on en a acheté un bout pour agrandir le terrain en 1994). Ce champ, qui appartient à la commune, est fauché une fois par an vers début septembre. Inutile de dire que c’est un nid à mauvaises herbes et donc je tonds régulièrement sur toute la largeur du terrain sur une profondeur de 5 m environ. Depuis un an ou deux ans j’avais remarqué l’arrivée de liseron. Je suis donc allé tondre ce matin (je ne l’avais pas fait depuis mi-juillet) et j’ai découvert que ce satané liseron recouvre de plus en plus de surface mais en plus, il atteint notre clôture et monte à l’assaut des arbustes qui bordent notre terrain. J’ai donc commencé par l’arracher avant de passer la tondeuse.
Les troncs de feuilles sèches de l’Heptacodium ont été coupés et broyés. Ils étaient bien morts et secs. Le reste est beau et en fleurs ! Mystère ! L’aspect général n’est pas choquant. Je ré-éssaierai de le reformer. Mais ce que j’ai lu sur Facebook m’inquiète un peu car je ne suis pas le seul à connaître ce problème. Il semblerait même que certain(e)s aient perdu leur arbre. Aïe, j’y tiens d’autant plus que c’est l’arbre d’une de nos petites filles.
L’un des trous du compost est complètement vide. Il reste à le remplir avec le compost le plus récent de l’autre trou.
Nettoyage d’une nouvelle plate-bande.

Vendredi 17

Nettoyage de deux plates-bandes. Depuis notre retour, j’ai beaucoup broyé de tailles mais où répandre ce broyat ? Il faut pour cela que la terre soit d’abord nettoyée.

Samedi 18

Rien de bien extraordinaire : la routine… Notamment désherbage d’une petite allée gravillonnée. J’ai passé un temps fou même si elle est petite. Il faudra qu’un jour trouver une solution pour ne plus à avoir à la désherber mais tout en restant esthétique (pas de béton !).
Par contre, j’ai nettoyé une plate-bande recouverte de cosse de sarrazin. Le régal : peu ou pas de mauvaises herbes, s’il y en a, elles sont faciles à arracher, pas de terre tassée si on marche dessus… Je comprends que la chatte aime y faire la sieste ! Moi-même, il ne faudrait pas que l’on me pousse un peu pour en faire autant. Je vais en acheter à nouveau à l’automne.
Mauvaise surprise : le Daphne x transatlantica ‘Eternal Fragrance’ est mort. Il n’a jamais vraiment démarré.

Dimanche 19

Hier soir, j’ai découvert un Hydrangea paniculata ‘Unique’. C’est normalement un grand Hydrangea d’au moins 2 m mais ici il frise les 30 cm après plusieurs années de culture ! Il a été entièrement recouvert par une clématite, si bien qu’il a un petit air qui fait peine à voir. J’ai coupé sérieusement la clématite mais quoi faire ensuite ? Soit le laisser et attendre l’automne pour le changer de place, soit le faire maintenant. J’ai tiré dessus (en prenant une bêche, je risquais d’abîmer le plant de clématite) et Ô miracle, le plant est arraché sans effort. Unique non ? Il faut dire que la motte a la grosseur d’un gros poing. Je comprends mieux ! Il fallait le replanter au plus vite. Mais où ? J’ai trouvé : dans le coin où se trouvait le rosier ‘Toby Tristam’ que je suis en train de réaménager. Il a donc été replanté après avoir passé plusieurs heures dans un seau d’eau. Mais avant, j’ai commencé à remettre en état la haie d’Oléaria qui protège le coin. Il faut la diminuer de hauteur pour qu’elle redevienne touffue et supprimer les troncs morts. Elle avait été taillée sérieusement début juillet et depuis, sur les troncs il y a beaucoup de petites pousses. Elle se reformera donc très vite. Derrière j’ai donc mis ‘Unique’ (reprendra-t-il ?) mais il faudra ajouter un autre arbuste et un arbre pas trop haut, au port plutôt en parasol. L’idée du Sambucus ‘Black Lace’ me plaît assez bien. On verra.

Il était temps d’agir !


Une autre mauvaise surprise : un petit Hydrangea que je pensais avoir sauvé et qui semblait avoir supporté cet été caniculaire est en très mauvais état (manque d’eau ?). Je vais essayer de le sauver à nouveau mais son pronostic vital est engagé.

Lundi 20

Impossibilité de jardiner plus d’une heure aujourd’hui (en fait je commence par un peu de bricolage).
Devant la porte d’entrée (on ne passe jamais par là !), il y a deux choses : des mauvaises herbes et des plants de Perovskia (semis spontanés). Bref, c’est l’horreur. Je me décide donc à arracher les mauvaises herbes et enlever les plants de Perovskia. Très difficile à faire car les racines sont pivotantes. Ils seront replantés demain dans un pot pour obtenir de nouveaux plants car j’aime de plus en plus ce petit arbuste. Mais ce n’est pas gagné.

Mardi 21

Toujours aussi peu disponible pour le jardin. De temps en temps, je prends 5 minutes pour m’occuper de la souche de ‘Toby Tristam’. Décidément il m’aura cassé les pieds jusqu’à sa fin prochaine car cette souche est un sacré morceau !

Mercredi 22

Encore une journée où je ne peux pas jardiner mais entre 2 parties de foot et autres réjouissances, Gaspard m’aide à dessoucher le rosier. Forcément, ça avance plus vite !

Jeudi 23

J’ai passé toute la journée dans 20 m² maximum mais ce soir le coin où se trouvait ‘Toby Tristam’ est remis en état. La souche du rosier a été enlevée, mais j’en ai bavé. La haie d’Olearia virgata a été taillée à moins de 2 m car il faut qu’elle se regarnisse et certaines grosses branches dépourvues de feuillage ont été carrément coupées. La scie sabre m’a été d’une grande utilité. Malheureusement, elle ne semble plus fonctionner : j’ai rechargé la batterie et depuis… plus rien. Je ne comprends pas bien.
Bien entendu, depuis quelques jours, le broyeur fonctionne à plein régime et le broyat a été répandu sur tout le carré : une bonne couche qui a ensuite été copieusement arrosée. Il ne reste plus qu’à finir l’aménagement en faisant quelques plantations. Mais pas précipitation...
Et ce soir je cherche désespérément ma petite binette. Je n’ai pratiquement pas bougé donc elle doit se trouver quelque part dans ces 20 m². J’ai même cherché dans le compost. S’il fallait compter le temps perdu à chercher mes outils... ! Heureusement, mon sécateur est accroché à une ceinture, donc, à moins de perdre mon pantalon, je suis tranquille.

Entourées en rouge les plates-bandes qui restent à nettoyer !!!

Vendredi 24

Je rêve : j’ai retrouvé tout à fait par hasard la binette sur une plate-bande à l’autre bout du jardin. Et j’ai retrouvé le croc qui me sert à griffer la terre. Un outil indispensable. Il a tout de même un manche de 1,50 m environ. Il ne passe donc pas inaperçu. Cela fait plus de 3 mois que je le cherche dans tous les coins du jardin et je l’avais sous le nez… dans le garage !
Le nettoyage continue. C’est au tour de la plate-bande qui prolonge le long de la rue le carré où se trouvait ‘Toby Tristam’ et qui se termine à la « cabane »

Samedi 25

‘Toby Tristam’, même après avoir poussé son dernier soupir a trouvé le moyen de se venger : j’ai eu droit à une belle écharde dans un doigt. Même enlevée, avec difficulté, il reste encore une belle petite bosse ! Vous comprenez pourquoi je déteste les rosiers ?
En mai ou juin, je me suis aperçu qu’une chaise d’un des salons de jardin était bancale : deux boulons s’étaient cassés. Impossible de s’y asseoir sans risque de casser la chaise. Je deviens de plus en plus allergique au bricolage si bien qu’elle était restée dans cet état jusqu’à aujourd’hui. Mais Gaspard ces jours-ci a dû passer par là. Je me suis donc décidé à la réparer dans l’urgence. 3 mois d’attente pour une demi-heure de travail !
Le reste de la journée est consacré au nettoyage de la cabane et d’un bout de plate-bande. En nettoyant la cabane je me suis aperçu que la petite table et la chaise avaient bien besoin d’être remis en état. Elles sont donc dans le garage en attente d’une couche de rustol.

Dimanche 26

Le temps est gris et la température a bien dégringolé : le pied ! S’il pouvait pleuvoir ce serait encore mieux car le jardin a vraiment soif. J’ai beau arroser, cela ne suffit pas et il faut surveiller : un grand Hydrangea avait les feuilles qui pendouillaient façon oreilles de cocker. La pelouse est encore un peu verte mais d’un vert que je n’aime guère et les plaques jaunes sont de plus en plus nombreuses.
Et bien sûr, nettoyage suite… Au fur et à mesure que je nettoie, je recouvre la terre des plates-bandes soit de broyat, soit de compost (une brouette de temps en temps c’est moins pénible : j’arrive au bout).

Lundi 27

Le petit est de retour pour 3 jours donc le jardinage passe au second plan.
La chaise et la table de la cabane sont recouvertes de Rustol. Demain elles seront remises en place. Entre parenthèses, ce mini-salon ne sert que de décoration car on doit s’y asseoir une fois tous les 3 mois… et encore !
En fin d’après-midi j’arrive à décider Gaspard, après de nombreuses et longues négociations, à m’aider à peigner les graminées avec la brosse à chien. Il a trouvé ça très drôle pendant 10 minutes et j’ai donc terminé tout seul. Mais au moins le carré de graminées a meilleure allure. Cette année les tiges de la Stipa gigantea n’ont pas résisté à la tempête durant notre absence. Elles étaient toutes cassées. Déception…

Mardi 28

Le compost est vidé : Encore une corvée de moins à faire !
J’ai découvert récemment que le coin de jardin situé devant la maison est dans un sale état. Des mauvaises herbes un peu partout. C’est l’endroit à ne pas voir, je dirais même à fuir ! Je viens seulement de le réaliser car on ne rentre jamais par là dans la maison donc c’est le coin que l’on voit le moins. Donc, j’ai décidé d’abandonner le fond du jardin pour venir ici en urgence.
Nettoyage dans le coin de la porte d’entrée

Mercredi 29

Suite du nettoyage. Le géranium ‘Rozanne’ est un peu taillé : il s’étalait même sur la pelouse ! Il fallait bien remettre un peu d’ordre. Taille en boule de 3 Pittosporum tenuifolium ‘Golf Ball’ et d’une Hebe microphylla. Ces arbustes doivent impérativement être taillés régulièrement.

Jeudi 30

Le jardin devant la maison est nettoyé aux trois-quarts. L’entrée est plus accueillante… ce qui ne nous empêchera pas de rentrer par l’arrière !!!
En ce moment le jardin n’est guère fleuri. Vers septembre-octobre il devrait l’être un peu plus avec les cyclamens, les colchiques, les Asters… Il faudrait planter quelques vivaces de fin d’été mais je n’aime pas les excès de floraisons comme on le voit souvent en juin : ça m’agresse. Du vert… du vert… du vert… je devrais écrire des verts… (et du gris !).

Le rosier ’Joseph Coat’ et la clématite ’Lawsoniana’

Vendredi 31

19ème tonte du gazon
Pas le temps d’en faire plus. On part dans le Finistère pour la fête des plantes de Guerlesquin au Sud de Morlaix. Je suis à la recherche de quelques plantes !


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