| Il y a 5000 ans les Chinois cultivaient déjà des roses. |
-5000 |
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| Hérotode (490-420) parle des roses du roi Midas : elles sont doubles et odorantes. On les imagine sorties de la mer avec Aphrodite ou nées d’une goutte de sang d’Adonis, amant de Vénus. |
-400 |
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-79 |
Pline l’ancien à Pompéi décrit la Canina de Grèce, la Damascena de Damas à Héraclès, la Gallica à Milet, la Moschata à Cyrène, l’Alba en Campanie |
| MOYEN AGE |
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| Après l’effondrement de Rome, les roses rejoignent les jardins monastiques et deviennent plantes médicinales. |
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Les Romains connaissaient 2 variétés de Damas, -Damas d’été(R gallicax R phoenicéa) - Damas 4 saisons ou Bifera (R gallica x R. Moschata) |
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| Le roi Childebert 1er avait un jardin de roses. Au VI°s. Saint Médard couronne de roses blanches la plus vertueuse des jeunes filles : la rosière. |
511-558 |
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742-814 |
Charlemagne souhaite voir cultiver dans les jardins des roses et des lis |
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1187 |
Les Arabes purifient à l’eau de rose la mosquée d’Omar, transformée en église par les chrétiens. |
| Le roman de la rose : elle devient au retour des croisades, l’idéal de l’amour courtois. |
1236 |
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1250 |
De retour de croisade, Thibault IV de Champagne rapporte Rosa Gallica officinalis (Elle fait la fortune de Provins). |
| La rose rouge représente le sang des premiers martyrs et les cinq pétales les plaies du Christ. La rose blanche et sans épine devenait l’emblème de la vierge Marie. |
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1254 |
Robert de Brie rapporte de terre sainte la Rose de Damas |
| Guerre des “DEUX ROSES”. Les deux maisons rivales, York et Lancastre avaient respectivement pour emblème des roses blanches et rouges. quand HENRY IV épousa Elisabeth d’York, la réconciliation fut symbolisée par une rose rouge et blanche dénommée R x damascena versicolor |
1455-1485 |
Rose centfeuilles : peut être un croisement DAMAS x ALBA |
| XVII ème |
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1601 |
Première description des roses Centfeuilles, présente sur les tableaux Hollandais et Flamand |
| Rosiers mousseux (mutation de centfeuilles) Ã Carcassonne puis en Hollande |
1696 |
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jusqu’au XVIII° les Gallicanae (Gallica, Alba, Damas, Centfeuilles, Mousseux, Portland) sont les seuls hybrides connus en Europe |
| XVIII ème |
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1724 |
Rosiers mousseux mentionnés en Angleterre |
| Une rose de Chine (déjà résultat de sélection) en Suède. |
1752 |
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1775 |
Rose Portlandica (R.Gallica”officinalis”x R.Damas “Bifera”) |
| Arrivée des roses de Chine |
1780 |
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| Arrivée de la rose de Chine en Angleterre ; nommée ’Old Blush’ souvent connue sous le nom de Rosier du Bengale. |
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Elle sera suivie par 3 autres
- ’Slaters Crimson’ china rouge 1792
- Hume’s blush ou Rosa indicata odorata 1809 1ere rose thé
- ’Parks Yellow’ china jaune 1824
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1792 |
Rosa chinensis ou Indica rapportée de Calcutta. |
| Arrivée de Rosa Rugosa en Angleterre. |
1796 |
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1799 |
Achat de la Malmaison par l’impératrice Joséphine de Beauharnais. Première vraie roseraie. |
| XIX ème |
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1800 |
La plupart des hybrides de Rosa Rugosa naissent à cette époque |
| En Caroline du sud, création des roses ”noisettes”(Muschata x Old blush) |
1802 |
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| La duchesse de Portland en Italie récolte une rose : Rosa Paestana.?? |
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| 1er Empire |
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L’impératrice Joséphine lance une mode à la Malmaison. Les deux plus grands rosiéristes:Dupont et Descemet Cochet, jardinier de l’amiral Bougainville fut l’un des plus grands rosiéristes de XIX° |
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1804 |
’Rose de France’ |
| Arrivée de la rose thé en France. |
1809 |
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1814 |
Mort de l’impératrice Joséphine |
| Restauration |
1815 |
Au temps de la restauration, la mode devient engouement. Redouté les peints . L’empire avait semé, la Restauration récolta. Une terre privilégiée, l’Anjou . Une multitude de rosiéristes, parmi eux, Vibert (1er catalogue). Sur 1213 galliques répertoriés en 1828, une soixantaine existe encore. |
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1816 |
Début des hybrides remontants avec ’Rose du Roi’ |
| Sur l’île Bourbon (la Réunion) croisement naturel de Damas Bifera x”Old Blush”. Cette nouvelle variété est envoyée en France. |
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1819 |
| Monarchie de Juillet |
1830 |
Sous la monarchie de juillet, commence le déclin des galliques.2 catalogues l’imposent : en France Vibert et Vanhoutte. |
| Début de la pollinisation “au pinceau” |
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1848 |
La rose sauvage des révolutionnaires de 1848 (R Canina) sera portée par les syndicalistes chaque 1er Mai jusqu’en 1947 |
| J B Guillot invente la greffe de rosier sur églantier |
1849 |
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| Apparition des hybrides de thé |
1850 |
Vogue des expositions de roses et des hybrides remontants |
| Début des” rosiers modernes” |
1867 |
Naissance du rosier ’la France’ créé par Guillot inaugurant l’ère des “rosiers à massif” hybrides de thé a grosses fleurs galbées, sans parfum. |
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1875 |
Naissance du polyantha ,toujours chez Guillot , ancêtre des petits rosiers. |
| Création de “Soleil d’or” premier hybride de thé jaune vif, à Lyon (très sensible à la tache noire |
1888 |
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1894 |
Gravereaux crée la roseraie de L’Haÿ-les-roses |
| XX ème |
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| Les rosiers modernes sont classés selon leur développement : les couvre sol, les miniatures, les rosiers buissons, les rosiers arbustes, les rosiers grimpants ou sarmenteux. |
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1900 |
Le révérend anglais Pemberton crée les hybrides de Moschata (rosier originaire d’Afrique du nord) |
| Au Danemark création des hybrides de Polyanthas. puis croisement avec hybrides de thé et autres pour obtenir les Floribundas, puis apparition des Grandifloras aux États Unis |
1910 |
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1940 |
’Mme Meilland’ naît aux États Unis sous le nom de Peace et se trouve liée a la fondation des Nations Unies. |
| Naissance de la ’Baccarat’, début du règne commercial de la fleur coupée’Queen Elizabeth’ : le plus populaire des floribunda. |
1949 |
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1958 |
’Centenaire de Lourdes’, ’Fée des Neiges’ |
| David Austin obtient le premier des rosiers anglais : ’Constance Spry’, ’Belle Isis’ (gallique) x ’Dainty Maid’ (floribunda) |
1961 |
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1972 |
Le Parti Socialiste Français adopte la rose comme symbole. |
| Publication du livre de Ch. Testu “les roses anciennes” |
1984 |
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