Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en MARS 2024

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Vendredi 1er

Un temps pourri : un peu de vent... un peu de pluie… un peu de froid… et peu de courage. Je continue les bordures de pelouse mais sans grand enthousiasme. Je trouve le moyen de m’étaler de tout mon poids sur la pelouse. Et mon épaule n’a pas du tout apprécié si bien que ce soir je suis pour le moins handicapé. Et j’ai mal ! (vous pourriez verser quelques larmes sur mon sort… Un peu de compassion tout de même !).

Samedi 2

Je sais que vous êtes angoissés et que vous vous posez tous cette question « mais comment va notre petit vieux ? ». Réponse : il a connu des moments plus glorieux.
Je dois retourner chez le médecin pour soigner une toux qui dure depuis une semaine (ça frise la bronchite !) mais il va falloir aussi s’occuper de mon épaule. Je pense que c’est un problème musculaire (à vue d’oeil) mais je ne peux pas utiliser tout mon bras gauche. Vous commencez un peu à me connaître donc vous vous doutez bien que je n’ai pas pu m’empêcher d’aller jardiner. En fait, j’ai travaillé uniquement avec le côté droit en couinant (parfois un peu fort !) toutes les 5 minutes parce que j’ai fait un mauvais geste du côté gauche. Mais comment en suis-je arrivé là ? J’ai voulu ramasser une petite branche sur la pelouse et en me penchant en avant, j’ai perdu l’équilibre. J’ai donc fait 2 ou 3 mètres en essayant de me rattraper et pour éviter de m’écraser le pif sur la pelouse, je me suis basculé sur le côté gauche et c’est l’épaule qui a tout pris. Promis, la prochaine fois je me filme… Je me savais un peu bancal du côté cérébral mais maintenant ça prend des proportions inattendues...
Alors, j’ai travaillé ou pas ? Evidemment mais à petite vitesse (erreur : à très petite vitesse). Au bout d’1/4 h j’ai abandonné la bordure de pelouse (impossible d’utiliser la bêche pour faire la découpe), j’ai nettoyé un petit bout de trottoir (pas mécontent du travail) et pour terminer, j’ai refait les pancartes en ardoise avec les citations à mettre dans le jardin (heureusement j’écris de la main droite).
Vieillir est un privilège mais par moment c’est usant !

Dimanche 3

C’est pas pire mais c’est pas mieux… demain matin, rendez-vous chez le médecin ! (j’espère qu’elle a une épaule en plastique en magasin)
Les ardoises avec les citations (qui ont rapport avec le jardin évidemment) sont remises en place. Il doit y en avoir une douzaine.


Et retour sur le trottoir pour pratiquement finir le nettoyage. C’est pas trop tôt car en plus avec une épaule en vrac je ne suis pas d’une rapidité exemplaire.
Nettoyer le trottoir permet parfois de faire des rencontres car souvent les gens s’arrêtent pour papoter. La personne semblant très intéressée par les plantes a eu droit à un tour de jardin. Elle est repartie avec une touffe de Limnanthes douglasii ‘Meringue’, d’Ipheion uniflorum, des prêles et des boutures de [Centaurée cineraria→923]. Faire plaisir ne fait pas de mal !

Lundi 4

Médecin… urgences traumatologie… radio… bilan : c’est une petite fracture de l’épaule.

Conclusion : j’ai un nouvel outil de jardinage, un gilet de contention qui me bloque l’épaule mais aussi tout le bras gauche. Pour que vous ayez une idée de mon harnachement je mets une image (je vous jure que ce n’est pas moi sur la photo !).


Bien entendu je n’ai pas pu m’empêcher dans l’après-midi d’aller faire un petit tour dans le jardin. Et j’ai réussi à faire une bonne dizaine de mètres de bordure de pelouse. Cela me rappelle quand j’avais arraché le lierre du mur de clôture 3 jours après mon opération de la hanche.

Mardi 5

Pas beaucoup d’entrain (l’handicapé est un peu mou !). Mais je continue les bordures de pelouse. C’est quelque chose que je peux encore faire. Autant continuer, ce sera toujours çà de fait.
Il était prévu que ces jours-ci j’utilise la tronçonneuse et le taille-haie. En fait, après mûres réflexions, j’ai renoncé. J’ai peut-être pris une sage décision !

Un coin du jardin vu de l’étage.

Vendredi 8

Découverte d’un endroit devant la maison où l’Allium triquetrum se plait particulièrement. Bien entendu, durant l’hiver j’étais passé faire du nettoyage. Certainement insuffisamment car il m’a fallu largement plus d’une heure pour supprimer des plants qui ont rejoint le broyeur (mais l’odeur dans le garage est insupportable) ou le compost. Malgré mon épaule vrac, c’est une activité qu’il m’est possible de faire.
Bien évidemment, j’ai continué les bordures de pelouse. Mais toute la semaine j’ai été plus ou moins occupé par les deux petits « monstres » qui sont en vacances scolaires.

Samedi 9

De la pluie le matin et un temps gris l’après-midi. Peu de courage (et même pas du tout !). J’arrive tout de même à faire un saut d’une heure dans le jardin. Sans grand enthousiasme mais je coupe quelques narcisses défleuris, j’arrache quelques plants d’Allium triquetrum (cette plante va me faire tourner chèvre) mais surtout je continue la bordure de la pelouse du fond du terrain (15 m environ). Je sais c’est pas terrible mais ne vous moquez pas d’un handicapé stressé et énervé. Je fais ce que je peux et je peux ... peu.

Dimanche 10

Ouf… les bordures des 2 grandes pelouses à l’arrière de la maison sont terminées. En ce moment, j’apprends à faire en 15 minutes ce que je faisais en 2 minutes. Et en plus, sans trop râler ! Vais-je enfin apprendre à devenir patient ?
Il y a quelques mois, j’avais fait des boutures de petits Syringa (l’un à fleurs blanches, l’autre à fleurs mauves) pour une amie d’A&S. J’avais complètement oublié. Mais quand elle me l’a rappelé il y a deux jours, je suis allé voir dans la serre et je ne trouve aucune trace des boutures. Ce qui semblerait vouloir dire qu’elles ont été ratées. J’ai donc recommencé en espérant cette fois être un peu plus performant.
Distribution de graines de tournesol, de boules de graisse et de margarine pour les oiseaux. Sans doute la dernière car vu le temps actuel, à moins qu’un nouveau coup de froid arrive, je pense que les oiseaux devront se débrouiller seuls. Aujourd’hui il a fait un temps printanier et j’avais même chaud au point que je jardinais en chemise.

Lundi 11

Savez-vous pourquoi l’homme (et la femme !) ont été créés avec 2 bras et donc 2 mains ? J’ai trouvé aujourd’hui la réponse. c’est pour pouvoir tailler les rosiers ! C’est tout bête mais fallait y penser. Aujourd’hui je me suis dit que je devrais essayer de tailler les rosiers, au moins les rosiers buissons. Avec les 2 mains j’ai déjà un peu de mal, notamment à éviter les épines, alors avec une main, inutile de vous faire un dessin. Au bout du 4ème ou 5ème rosier, après avoir piqué quelques crises j’en ai eu marre et je suis passé à autre chose.
Avant de faire mon vol plané j’avais tondu la pelouse à l’arrière de la maison, mais pas les 50 m² de pelouse devant la maison. Elle commençait à être un peu haute et cet après-midi j’ai pris la décision d’essayer de la tondre… sans trop y croire. Et j’ai réussi !
Depuis quelques jours, on avait repéré des touffes d’Allium triquetrum dans plusieurs coins du jardin Vous pouvez éviter de vous moquer ? Merci. J’ai donc arraché les plants dans le fond du jardin. Ensuite, il a fallu enlever les fleurs (direction poubelle), couper le feuillage (direction compost) et le reste devra être nettoyé (direction frigo). Je pourrais en manger des tonnes. Dommage que ce soit si long à nettoyer. Et j’en ai eu marre : on verra demain pour arracher les plants devant la maison.

la récolte d’aujourd’hui !


En fin de journée, je suis retourné tailler 3 ou 4 rosiers. Pour les rosiers grimpants ou arbustes il faudra attendre que je retrouve un peu plus de mobilité.
Et puis j’en ai eu marre et je suis rentré… épuisé !

Mardi 12

Mon intention n’est pas de faire pleurer dans les chaumières mais franchement je sens monter en moi une certaine lassitude pour ne pas dire que j’en ai ras le bol de jouer l’éclopé même si je me sens bien épaulé (très drôle !). Heureusement que je n’ai pas abîmé la pelouse en tombant !
A propos de pelouse j’ai refait les 3/4 de la bordure de la pelouse devant la maison.
Et comme je suis obligé de choisir des activités sans risque, je me suis installé sur la terrasse et, pépère, j’ai nettoyé une bonne partie des plants d’Allium triquetrum. Ils sont prêts à aller dans le frigo. J’ai oublié de dire que j’ai commencé par arracher de nouveaux plants devant la maison. Mais il doit bien en rester par-ci par-là.

Jeudi 14

A nouveau direction l’hôpital d’Auray pour une nouvelle radio. Bilan : ça va dans le bon sens mais je dois encore garder ce satané gilet de contention. Je peux de temps en temps m’en libérer en faisant bien entendu très attention. Rendez-vous est pris dans 15 jours : ils ne peuvent plus se passer de moi (ce que je comprends fort bien !). Ensuite j’aurai droit au kiné. Et tout ça à cause d’une petite branche qui traînait sur la pelouse ! Et pour terminer je voudrais dire que l’accueil à l’hôpital (médecin, infirmières, secrétariat) est vraiment exceptionnel. Je me demande si je ne vais pas replonger sur la pelouse, mais cette fois avec l’épaule droite, uniquement pour le plaisir de revoir cette équipe sympa.
En attendant il faut se remettre gentiment au boulot. J’ai promis d’être sérieux mais quand je fais le bilan d’une journée, c’est désespérant. Et pendant ce temps-là les mauvaises herbes se marrent car certaines sortent de terre et je crains fort, dans les jours à venir, d’être un peu débordé.
La bordure de pelouse devant la maison est terminée. Ouf ! Mais il faudra recommencer vers juin.
Le Camellia devant la serre continue de perdre des fleurs et pour la Xème fois je dois nettoyer. Ce n’est pas ça qui va me réconcilier avec les Camellias !

je préfère les fleurs dans l’arbre !


Devant une superbe Euphorbe pourpre (évidemment je n’ai pas noté son nom, peut-être E. amygdaloides ‘Purpurea’) se trouvait une énorme touffe de narcisses (à petites fleurs blanches en grappes) qui cachait l’Euphorbe. Les narcisses ont donc été supprimés. Dans le jardin il y a plusieurs touffes de ce narcisse que je n’aime pas plus que ça (certaines seront supprimées). D’où vient-il ? Aucune idée car je n’en ai jamais planté. D’après mes recherches, cela pourrait être Narcissus payraceus… à voir.

Vendredi 15

Taille de quelques rosiers. Petit à petit, j’en viendrai bien à bout.
Direction les Côtes d’Armor entre Lamballe et St Brieuc : dimanche, c’est la fête des plantes à Andel. Le vrai début de la saison. Le porte-monnaie est gonflé à bloc. On est à la recherche de petits arbustes.

Dimanche 17

Ouf… Le printemps ne va pas tarder : le marché aux plantes à Andel entre St Brieuc et Lamballe dans les Côtes d’Armor donne le signe de départ de la saison. C’est bien sûr l’occasion de retrouver des « arrosoirs et sécateurs » ainsi que les pépiniéristes. Et pour la deuxième année consécutive il n’a pas fait pas froid !
Côté achats, on s’est un peu lâchés (le porte-monnaie est plus léger ce soir !). On était venus pour acheter principalement des petits arbustes pour aménager deux coins du jardin (près la serre où se trouvaient les buis et le coin des graminées)
Et voici la liste :
- Coprosma ‘Chocolate soldier’
- Coprosma ‘Pina Colada’
- Lophomyrtus ralphii ‘Magic Dragon’
- Pachystegia insignis
- Eriostemon myoporoides
- Syringa x Bloomrang ‘Dark Purple’
- Pseudopanax lessonii ‘Dark Star’
- Robinia pseudoacacia ‘Twisty Baby’
et deux vivaces
- Saxifraga stolonifera ‘Hsitou Silver’
- Aubrieta (feuillage panaché)

Et maintenant y’a plus qu’à… planter.



Lundi 18

Au boulot… Heureusement, mon épaule se porte de mieux en mieux. Je renais ! Mais il est évident que je fais très attention car le Pépère est encore fragile…
Dans le coin de la serre, plantation du Robinia pseudoacacia ‘Twisty Baby’. Il va occuper une position centrale et autour de lui, seront plantés des petits arbustes et des vivaces.
Dans le carré de graminées (il en reste quelques-unes) ont été plantés le lilas ‘Dark Purple, le Pseudopanax ‘Dark Star’. Le Prunus tomentosa planté l’an dernier dans le coin des buis rejoint le coin graminées.
Pas mal pour un handicapé, vous ne trouvez pas ?

Mardi 19

Les poules devraient arriver au plus tard dans une semaine. On compte en acheter 2 : des bonnes grosses poules pondeuses. J’ai donc commencé à remettre en état le poulailler. De la paille est répandue dans l’enclos. Le réservoir d’eau est nettoyé et rempli d’eau fraîche. La mangeoire est remplie de graines. Et tout l’intérieur ainsi qu’une partie extérieure est recouvert d’huile de lin. Il reste à recouvrir une bonne partie extérieure d’huile de lin. Ce n’est plus un poulailler, c’est Versailles…
Le 16ème et dernier buis du carré est supprimé. Il reste un buis près du compost attaqué par la pyrale. Il était superbe mais maintenant il n’a plus d’allure. Ses jours sont comptés. Un dernier buis dans un gros pot est lui aussi bien abîmé mais que d’un côté. Rien à voir avec la pyrale, ce sont les dégâts dus aux tempêtes de l’automne.

Mercredi 20

Plantation à mi-ombre au fond du jardin du Saxifraga stolonifera ‘Hsitou Silver’. J’espère qu’il se plaira car on le trouve fort sympathique.
Plantation de l’aubretia ‘Aureovariegata’ près de « Mémère ». Il faut savoir que « Mémère » est une sculpture en terre cuite achetée ce week-end à Morlaix.

A propos de terre cuite, les 6 « grosses », sentant le printemps arriver, manifestaient dans le placard du garage pour pouvoir prendre l’air. J’ai cédé et elles ont retrouvé leur place autour des tonneaux. Oui, je sais, « grosses » n’est pas un bien joli nom mais c’est sous ce nom qu’elles nous ont été vendues. Et puis il faut assumer ses rondeurs !

Le buis qui se trouvait près du compost a subi le même sort que celui d’hier : broyage des tiges et la souche est partie à la déchetterie.
Les mauvaises herbes commencent à réapparraître dans certaines plates-bandes, notamment celles qui ne sont pas recouvertes de cosse de sarrasin. J’ai donc commencé le nettoyage de la plate-bande près du compost.

Jeudi 21

Là où se trouvaient les buis ont été plantés, près du ‘Twisty Baby’, les deux Coprosma, le Lophomyrtus, l’Eriostemon et le Pachystegia. Je pense que le résultat devrait être intéressant.
L’Acer ‘Emerald Lace’ acheté en Alsace à l’automne avait été mis en pot. Il est planté en pleine terre au fond du jardin.
L’an dernier, on avait visité un jardin près de Lorient (il est au programme des jardins à visiter au printemps avec le groupe A&S). On avait flashé sur l’Hydrangea ‘Runaway Bride’ et on nous avait donné un rameau pour faire une bouture. Cette bouture a bien pris et le plant a été mis en pleine terre dans le fond du jardin.
Je continue le nettoyage près du compost.
Peut-être l’avez-vous compris : je retrouve toute ma jeunesse et aujourd’hui j’ai pratiquement jardiné normalement et sans mon gilet de contention qui franchement ne me sert plus à rien. Ne criez pas… je fais très attention.

Vendredi 22

2ème tonte du gazon
Taille des rosiers. Tous ont été taillés… sauf ceux que j’ai oubliés !
Et bien sûr un peu de nettoyage.

Samedi 23

On ne peut pas dire que je déborde d’énergie, d’autant plus que le temps froid d’aujourd’hui n’est pas très encourageant
De l’engrais gazon à libération lente est répandu sur la pelouse. L’année dernière je n’avais pas mis d’engrais du tout. Le résultat n’a pas été brillant. J’utilise toujours de l’engrais à libération lente car l’effet est intéressant dans le temps alors qu’avec un engrais normal, il agit comme un coup de fouet mais sur une courte période. Seul inconvénient : il vaut nettement plus cher.
Et le nettoyage continue.

Dimanche 24

Près de la serre, sont stockés les boutures réussies ou des petits plants obtenus par division. Encore faut-il faire le vide, je veux dire mettre ces plantes en pleine terre. Aujourd’hui, j’ai donc nettoyé un petit carré à mi-ombre devant la maison pour y planter 5 fougères et 3 graminées. Pas mécontent du résultat.
Nettoyage de deux bouts de plates-bandes. Beaucoup de jardiniers détestent le désherbage - moi pas, au contraire - mais il est évident qu’il ne faut pas laisser pousser les mauvaises herbes et agir en catastrophe. Il faut intervenir dès qu’elles commencent à sortir de terre : c’est beaucoup plus rapide à enlever et on a beaucoup moins l’impression de faire une corvée. J’aime bien dire que désherber est mon occupation préférée au jardin, ne serait-ce que pour voir la tête des gens à qui je le dis. Ils ne le disent pas mais pensent que je suis un grand malade ! Alors je confirme : je suis un grand malade !!
Tout l’après-midi un rouge-gorge m’a tourné autour. J’adore cet oiseau. Il me tient compagnie, me raconte des histoires de zoziaux et moi je lui parle de plantes. Et le désherbage en compagnie de mon pote est vraiment une partie de plaisir.


Lundi 25

Habituellement quand je nettoie le jardin, je le fais rationnellement. C’est à dire que je commence par un bout (généralement par le devant de la maison) et je nettoie plate-bande après plate-bande pour terminer tout au fond du jardin. En ce moment, le jardin est assez correct donc je nettoie en passant d’une plate-bande à une autre en choisissant celles où apparaissent des mauvaises herbes. Aujourd’hui j’ai donc fini de désherber un coin et je suis passé à un endroit où les boutons d’or et une cochonnerie qui semblerait être une véronique sauvage en prennent un peu trop à leur aise.
Dans le carré où il y avait les 16 buis et qui a été réaménagé dernièrement avec des arbustes, un Dierama a été planté. C’est un plant qui m’avait été donné par une jardinière de Normandie lors de la visite de son jardin. Je ne me souviens plus de sa couleur. On verra… s’il fleurit ! Car j’ai un peu de mal avec les Dierama.
Une vivace grise a été déplacée car elle était trop à l’ombre et pas du tout mise en valeur. Ne ne demandez pas son nom car bien sûr j’ai oublié de le noter.

Mardi 26

Près de l’entrée principale du jardin, dans une plate bande se trouvait une Hebe (probablement ‘Wiri Mist’) qui formait une superbe boule. Lors d’une visite du jardin, un jardinier, excellent jardinier, me conseilla de la tailler pour diminuer son volume comme on le fait pour une boule de buis. Je n’étais qu’à moitié convaincu mais j’ai fait une taille assez légère. Mal m’en a pris car l’Hebe n’a pas du tout aimé. Et aujourd’hui je me suis décidé à la supprimer. Heureusement des boutures avaient été faites et ont réussi mais, il faut attendre maintenant pour les replanter à un autre endroit.
C’est l’occasion de nettoyer tout l’endroit car c’est la plate-bande à l’entrée du jardin.
Plantation de deux plants qui se trouvaient en attente près de la serre : un Empetrum nigrum acheté en Alsace à l’automne (plante méconnue qui est un couvre-sol, cousine des bruyères) et une vivace dont je ne connais pas le nom et qui pourrait être une Chaenostoma cordatum (d’après Plantnet mais … non garanti).
Peut-être l’avez-vous deviné : du côté épaule, cela s’arrange sérieusement. Depuis plusieurs jours je ne mets plus le gilet de contention qui ne m’est plus du tout d’utilité.

Mercredi 27

Chômage technique.
Le matin, je nettoie un petit peu mais l’après-midi, aucune envie de sortir : pluie, vent et en plus il ne fait pas chaud.

Jeudi 28

Une belle tempête depuis hier soir. Il semble que cela veuille se calmer. A souhaiter car je ne supporte pas. Seul petit dégât : une petite table métallique sur laquelle étaient mis un pot de succulentes et un ange en terre cuite a été renversée. Une aile de l’ange a été cassée. J’essaie de réparer mais ce n’est pas évident.
Elles sont enfin là ! Nous sommes allés acheter deux poules. Il était temps car le poulailler était vide depuis fin octobre. Il fallait leur trouver des noms : un nom commençant par A et l’autre par S (A&S bien sûr !!!). On a choisi deux noms de plantes : ‘Aubriete’ et ‘Sarriette’.



Malgré le vent peu engageant nettoyage près de la serre du carré où sont mis les pots de plantes qui attendent la mise en pleine terre. Du vide a été fait. Il était vraiment temps d’intervenir.

Vendredi 29

Nouvelle radio : c’est bon. Le problème d’épaule n’est plus qu’un mauvais souvenir. Je rajeunis de jour en jour ! Ouais, c’est vite dit car cet après-midi l’énergie n’était pas au rendez-vous. Le petit jeune avait comme un petit coup de mou. Ca doit être le temps qui me pourrit la vie (pluie, vent, soleil… il ne manque plus que la neige ou la canicule).
3ème tonte du gazon.
Le carré où se trouve les pots de plantes en attente de plantation a été en partie recouvert de broyat et les pots sont placés dessus.
Il reste quelques plants d’Allium triquetrum par-ci par-là et on en enlève régulièrement (heureusement c’est facile à enlever) mais dans un endroit c’est l’invasion. Ils ont donc été supprimés et je prendrai un malin plaisir à les déguster avec notamment de la salade.

Oui, je sais, c’est joli mais c’est une jolie... peste !

Samedi 30

Nettoyage du coin où, hier, j’ai récolté l’Allium triquetrum. Entre parenthèses, j’ai découvert deux autres endroits où cette saleté prolifère. Un endroit est nettoyé. Je crois que je vais péter un câble. Je suis au bord de la bavure…
Les poules ont l’air de se plaire. Elles se baladent dans la courette car j’ai ouvert la trappe du poulailler. Je pense leur ouvrir l’accès au jardin lundi ou plutôt mardi quand elles auront repéré avec leur petit QI de poule où se trouve leur appartement pour la nuit. Elles doivent évidemment rentrer toutes seules à la tombée de la nuit.
Le poulailler est recouvert extérieurement d’huile de lin. Très important car le bois ne doit pas se détériorer. Petite remarque : j’ai découvert ce soir un trou d’une dizaine de centimètres à l’extérieur du poulailler. Une bestiole a fait une galerie pour passer dans le poulailler. Mais quand ? Depuis que les poules sont arrivées c’est à dire depuis jeudi ? J’ai rebouché le trou avec la terre qui a été évacuée par la bestiole et je vais surveiller pour savoir si elle revient. Manquait plus que ça ! Le sol du poulailler et de la courette a été bétonné donc théoriquement il ne devrait pas y avoir de dégâts mais je me méfie.


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